LIBERALISME, UTILITARISME

LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE, RETOUR AU XIXE SIÈCLE, 2 sur 6

Le thème de ce jour, entreprendre sans morale.

Rappel, je débute une série de vidéos et d’articles consacrés au libéralisme économique. Il est important, dans notre époque de début de paupérisation, de comprendre le système dans lequel nous évoluons.

L’idéologie dominante du libéralisme économique est la suivante, entreprendre sans morale.

Le libéralisme économique est l’enfant de la Révolution industrielle. On peut résumer sa doctrine en les points suivants :

– Il faut laisser les capitalistes entreprendre librement.

– Il faut que l’État ne se mêle pas de l’économie.

– La morale classique ne doit pas s’appliquer à la liberté d’entreprise. Et donc aux entrepreneurs.

– Lorsque l’économie capitaliste prospère, l’ensemble de la nation prospère.

Ces idées ont été proclamées en tant que dogmes par Bernard Mandeville, David Ricardo, et Adam Smith…

Ainsi énoncées, il suffirait de laisser le champ libre à l’entreprise pour que la prospérité devienne réalité et se propage à l’intégralité de la nation.

Le travail de l’ouvrier est inclus dans la valeur marchande d’un objet fabriqué

La théorie maîtresse de David Ricardo est que la force de travail de l’ouvrier est incluse dans la valeur de l’objet à fabriquer. Le prolétaire n’est plus considéré en tant qu’humain, mais, en tant que paramètre tel une machine.

En fait, il y a un aspect du libéralisme économique que l’on se garde bien de dévoiler. La valeur travail de l’ouvrier est incluse dans la productivité. Ce qui revient à dire que lorsqu’on fabrique un objet, sa valeur de production inclut le coût du travail. C’est-à-dire le salaire de l’ouvrier.

En premier lieu, pour faire du bénéfice, le seul paramètre sur lequel on peut agir est le coût du travail.

David Ricardo le dit de façon on ne peut plus claire. Lorsqu’il y a crise et diminution des bénéfices de l’entreprise, il faudrait baisser le salaire des ouvriers. On ne fait aucun effort autre que celui-ci.

En deuxième lieu, une doctrine cupide du libéralisme.

Ricardo propose de calculer le salaire des prolétaires en tenant compte du minimum vital pour que l’ouvrier puisse survivre et régénérer sa force de travail. Pour le dire simplement, le salaire de l’ouvrier est calculé sur les critères suivants :

– Salaire le plus bas possible qui lui permet de se nourrir. En effet, un ouvrier affamé n’est capable ni de restituer la force de travail ni de travailler.

– Salaire minimum qui lui permet de se reproduire. Se reproduire est essentiel, puisque cela lui permet d’avoir une descendance qui constituera les futurs ouvriers de la bourgeoisie libérale.

– Ce salaire le plus bas possible inclus également, le logement, le chauffage. Qui appartiennent, bien entendu, aux entrepreneurs. Il n’y a pas de petits bénéfices.

Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas de bienfaisance, mais d’entretenir une main-d’œuvre pour qu’elle demeure en une forme suffisante pour effectuer correctement, et servilement, un travail.

Le coût de production d’un objet à vendre, ensuite son prix de vente, inclus la force du travail de l’ouvrier. Plus on diminue le salaire de cette force de travail de l’ouvrier, plus le patron réalise des bénéfices.

Le coût du patron lui-même n’est jamais inclus dans le montant qu’il faudrait dépenser pour fabriquer un objet. C’est-à-dire réduire ses marges de bénéfices lorsqu’elles deviennent trop importantes.

En conclusion, le lecteur l’aura compris, de nos jours, avec le salaire minimum ont reproduit les doctrines du libéralisme économique du passé. Cependant, les conditions mondiales sont différentes. En effet, le prototype anglais qui servit de modèle pour David Ricardo et pour ses amis n’est plus valable.

La prospérité de l’Angleterre de cette époque était due avant tout, au colonialisme et à l’absence de pays concurrents. Le monde a bien évolué depuis.

Finalement, du fait même de l’absence de morale, on concentrait les efforts sur les plus faibles et les plus pauvres. Ne pas appliquaient la morale classique sur les entrepreneurs fait partie du dogme du libéralisme. Faudrait-il le rappeler, se débarrasser de toute forme de morale pour entreprendre, représente le sujet majeur de la fable des abeilles de Bernard Mandeville. Ce que nous verrons ultérieurement.

ma collection ECRiTAU mag est disponible chez Amazon

@abdesselam.bougedrawi

LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE, RETOUR AU XIXE SIÈCLE, 2 sur 6 Le thème de ce jour, entreprendre sans morale. +++++++++++++++++++++ Abdesselam Bougedrawi, La liberté de penser autrement Visitez mon blog, abdesselambougedrawi.com +++++++++++++++++++++ Libéralisme BernardMandeville FableDesAbeilles marxisme communisme capitalisme utilitarisme RévolutionIndustrielle Socialisme WilliamGodwin jeremybentham bernardmandeville davidriccardo AdamSmith abdesselambougedrawi culture Utilitarisme, révolution industrielle, socialisme, libéralisme, William Godwin, Jeremy Bentham, Adam Smith, David Ricardo, utopie

♬ son original – abdesselam.bougedrawi – abdesselam.bougedrawi

#Libéralisme #BernardMandeville #FableDesAbeilles #marxisme #communisme #capitalisme

#utilitarisme #RévolutionIndustrielle #Socialisme #WilliamGodwin #jeremybentham #bernardmandeville #davidriccardo #AdamSmith # #abdesselambougedrawi #culture

Utilitarisme, révolution industrielle, socialisme, libéralisme, William Godwin, Jeremy Bentham, Adam Smith, David Ricardo, utopie