Les moments sont venus où il faudrait se défaire d’une pensée dominante, sournoise et sectaire d’une élite occidentale tyrannique.
Journalisme et esprits retors
Il y a huit ans, lors de la présidentielle qui opposa Donald Trump à Hillary Clinton, on prédit une guerre civile américaine. J’écrivis un article dans lequel j’affirmais que ceci est pure spéculation par des intellectuels incompétents.
En ce moment, avec le retour de Trump dans la compétition, les mêmes délires reviennent. Cependant, ils prennent un autre thème, celui de la confiscation de la démocratie par le candidat républicain. On recourt à des phrases au conditionnel, on utilise le style interrogatif pour cacher les inaptitudes à analyser des événements.
Formatage et duperie des esprits
On le sait, chez une population aux esprits formatés par une constante tyrannie intellectuelle, le conditionnel devient, par le biais de la duperie, synonyme de certitude. Quant aux interrogations, elles se métamorphosent en affirmation.
Parmi les phrases, plus exactement des sentences, je cite celle-ci. Les femmes vont-elles sauver la démocratie américaine ? Il s’agit d’un titre de Philosophie magazine. Lorsque les philosophes se mettent à réfléchir !
Quand on lit cette phrase, la conclusion est que la démocratie américaine se trouve déjà menacée. On attend son sauvetage avant qu’elle ne sombre. Les femmes pourraient représenter l’ultime salut d’une Amérique en déperdition. Le pourraient prend pour signification, à coup sur. L’esprit corrompu des lecteurs transforme pareille énoncé en, la démocratie américaine est menacée par Trump, seules les femmes peuvent la sauver de la déperdition. Sacré Atlantide ! T’a pas fini d’être engloutie.
Philosophes et esprit sectaire
Les rédacteurs et les concepteurs d’articles s’éloignent, implacablement, de l’esprit neutre du journalisme pour adopter celui fanatique. Ce qui guide les textes ce n’est plus l’objectivité et le désir d’informer loyalement le lecteur. Les écrits représentent les obsessions internes de l’éditorialiste. L’information sans parti pris se confond avec l’opinions de l’auteur. Toujours avec son radicalisme.
Démons et hantises des philosophes et des journalistes
On reproduit dans les articles les démons et les hantises qui minent la personnalité intime des rédacteurs. Par un effet de contagion, les angoisses et les anxiétés se transmettent aux lecteurs pour exacerber des rancœurs sous-jacentes. Un lecteur déjà tourmenté, le deviendra davantage. Un lecteur possédant une opinion contraire à celle du journaliste adoptera la hargne en représailles.
Une accumulation inquiétante d’effets délétères
Les productions des intellectuels, et des philosophes, aboutissent à une accumulation inquiétante de multiples configurations d’accablements.
Une atmosphère délétère rejoint celle déjà présente et entretenue depuis plusieurs années par des penseurs et des philosophes de plus en plus incompétents et intolérants. Certainement de plus en plus nocifs.
Incompétence et sournoiserie contre-productive
Les titres des articles dans leur style racoleur, ou encore les tournures interrogatives, représentent la brillance de l’incompétence de philosophie magazine. Et de ses semblables. Incompétence notoire des institutions américaines. On eût dit, selon ce magazine, qu’aux États-Unis d’Amérique le président possède la puissance absolue. Le peuple, ses représentants, les institutions ne constitueraient, pour ces penseurs, que des éléments subsidiaires, et que par un tour de magie Donald Trump efface cette démocratie construite par la sagesse des pères fondateurs.
Philosophie magazine, par son stupide titre, représente le symbole d’une pensée au rabais.
Sournoiserie et incompétence contaminant tous les domaines
On pourrait penser que la bêtise de philosophie magazine ne concerne que l’élection de Donald Trump. On se réjouirait, au moins on n’aurait à subir les inepties de ce journal qu’une fois tous les quatre ans. Que l’on ne s’y trompe pas. Malheureusement, les incompétences, les sournoiseries, les esprits retors des philosophes et des intellectuels, telle une épidémie, se répandent à tous les domaines et à tous les sujets.
Lorsque leurs forfaits sont accomplis, ils partent ailleurs pour entreprendre d’autres ravages. Jamais ils ne se considèrent en tant que responsables des désastres. Pour eux, ce sera toujours la faute d’autrui.
Il est temps de tourner la page de la pensée dominante. Celle de Philosophie magazine, celle de Michel Onfray, celle d’Alain Finkielkraut, celle des anciens et des récents.
ECRiTAU mag, votre garantie liberté
Ne vous laissez plus endormir et tromper par une pensée dominante, sectaire et radicalisée. Celle des philosophes, des journalistes et des intellectuels de l’Occident.
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