
Rappel, je me propose de répondre à mon interrogation, quelle morale nouvelle pour l’humain nouveau ?
Pour avoir une idée juste du monde contemporain, je vous invite à retrouver mes publications sur Amazon. Le thème d’aujourd’hui, émergence des exigences et des droits nouveaux.
Une interprétation purement personnelle de la liberté
Parmi les conséquences inattendues de l’humain actuel, on pourrait citer l’émergence de droits et d’exigences nouveaux. L’ensemble de ces éléments repose essentiellement sur une interprétation strictement personnelle de la liberté. Elle s’adapte parfaitement à la personnalité cynique de la monade. Une liberté m’est due par le simple fait que je la désire. En conséquence, ma liberté permet mes exigences ainsi que mes droits.
Liberté, exigence, droit.
Auparavant, les libertés ainsi que les exigences et les droits qui en découlaient résultaient d’une réflexion collective. Certainement, la liberté personnelle était conditionnée par celle d’autrui.
On parlait de liberté philosophique, de liberté allégorique. Une célèbre phrase de Jean-Paul Sartre, jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande.
La liberté, ou son équivalent anglais Freedom, représenter une transcendance. J’ai consacré un essai sur l’universalité telle qu’elle est perçue en Occident. Généralement, la genèse de la liberté constituait une réaction aux injustices des sociétés. Souvent, on recherchait la liberté pour autrui. Je vous invite à lire mon second article sur ce thème.
Les exigences et les droits, quant à eux, étaient conditionnés par le réalisme et l’éthique. On n’exigeait que ce qui était possible moralement.
Je le veux, parce que je le peux
Avec l’apparition de l’homme monade tel que je le décris dans mon essai, transfiguration de l’humain en Occident. La naissance de la monade, la notion de liberté, de droits et d’exigences est basée sur le vouloir. Je veux ce droit, donc irrémédiablement il m’est dû. Ces exigences ne sont conditionnées que par la personne elle-même.
En son temps, humanisme situait l’humain au centre de tous les intérêts. Ce qui signifiait que l’on devrait s’occuper du bien-être de l’humain pris dans son ensemble. Ceci suppose une solidarité entre personnes. Actuellement, l’humain se situe au centre de lui-même. On me doit de l’intérêt parce que c’est moi.
Le corollaire est que mon intérêt prime sur celui d’autrui. Cette situation diffère fondamentalement de la précédente gérée par la morale que j’ai décrite dans la première partie de cette série d’articles.
Quelques libertés individuelles nouvelles
Parmi les libertés, le droit au changement de sexe est des plus éclatants. Je suis un homme ou une femme en fonction de mon désir. À partir de cette exigence personnelle émergent d’autres. Droit à des opérations chirurgicales de changement de sexe ; volonté d’étendre ce droit à des adolescents ou encore à des enfants.
Le droit personnel et subjectif, par le simple désir, se transforme en option universelle transcendante. Puisque je le veux, puisque je le désire, cela devrait s’appliquer à l’univers.
Des explications limites
Ainsi, selon ces personnes, on devrait distinguer le sexe social du sexe biologique. Dans mon essai, Wokisme, théorie du genre, le grand imbroglio, je relate cet exemple.
Aux Pays-Bas, un homme de 70 ans biologique se sentait socialement âgé de 50 ans. Il voulait que, à l’image du changement de sexe, l’on changeât son âge. On le lui refusa.
Ceci implique que ce qui est vrai dans une condition cesse de l’être dans une autre.
Ce cas basé sur un cas réel prouve au minimum deux éléments :
– Les adeptes du changement de sexe probablement constituent une radicalité qui s’oppose aux autres libertés
– L’encouragement des libertés individuelles pourrait constituer un moyen de pression politique sur les citoyens. Il ne s’agit pas uniquement de diviser pour régner, mais d’occuper les gens pour mieux les contrôler.
Conclusion
Il y aurait certainement infiniment de choses à dire. Pour le moment je me contente de mes propos.
En premier lieu, il est important d’observer que nous assistons à un mode comportemental récent. Mes analyses méritent d’être reprises ultérieurement.
Cependant, je pourrais affirmer que la morale telle qu’elle était perçue et telle que je la décris dans le premier article de cette série est caduque.
Il est possible que les libertés individuelles s’exacerbent entraînant une métamorphose profonde de la société. Mais, un changement qui diffère de celui que je décris dans mon ouvrage cité plus haut.
Une possibilité différente peut apparaître. La société recherche son équilibre par des adaptations qu’il est impossible d’en définir les contours en ce moment.
Enfin, un phénomène d’échappement social peut survenir. Il consiste en marginaliser ces libertés individuelles par des comportements inhabituels. Possiblement, la génération Z représente pareils échappements.
J’espère qu’avec cette série d’articles ayant pour thème, quelle nouvelle morale pour l’humain nouveau ? j’aurais contribué à l’éclaircissement de situations occidentales a priori confuses.
Pour avoir une idée juste du monde contemporain, je vous invite à retrouver mes publications sur Amazon.
PLAYLIST
#Morale #moraleKantienne #utilitarisme #moralechrétienne #christianisme #EmmanuelKant #éthique #cynisme #monade #liberté #droit #exigences #changementdesexe #égoïsme #vanité #abdesselambougedrawi #culture #Écrivain #Maroc #écrivainsmarocains