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QUATRE ERREURS, AU MOINS, SONT COMMISES PAR LES GRANDS PENSEURS

Avec le recul, on observe que l’ensemble des grandes théories proposées par de grands philosophes ou de grands intellectuels se trouve erroné. On peut citer, Le choc des civilisations de Samuel Huntington, La théorie de la fin de l’histoire de Francis Fukuyama

Ce qui caractérise ces essais et que malgré leurs inexactitudes, ils s’imposent encore aux esprits. Lorsque l’on épouse étroitement une opinion, on s’y accroche en dépit du bon sens. Ceci représente un point que je souligne dans mes essais.

Il me parut intéressant, à travers mes ouvrages et mes essais de faire part aux lecteurs de mes constatations et de mes conclusions concernant au moins les deux livres cités plus haut.

Avec mon ouvrage, la fabrique du choc des civilisations et des opinions, je réponds de manière claire à Samuel Huntington. La fin de l’histoire n’aura pas lieu, constitue ma contre-analyse au livre de Francis Fukuyama, la fin de l’histoire et le dernier des hommes.

Ne vous laissez plus abuser par des penseurs archaïques et obsolètes. Je vous invite à retrouver l’ensemble de mes ouvrages, disponibles en tant qu’auteur indépendant sur Amazon.

Découvrons 4 erreurs commises par Francis Fukuyama, Samuel Huntington, et bien d’autres.

1 Le fait de confondre système avec les personnes qui portent ce même système.

Une opinion est répandue dans le monde occidental chez les intellectuels. Il suffit d’appliquer une méthode pour que la société se porte mieux. Ces penseurs n’accordent aucune importance à la population visée par ce système. On eût dit que la méthode suffit à elle-même. Pourtant, on le sait parfaitement, beaucoup de systèmes se traduisent par une faillite. Parmi les raisons, on peut citer une population qui réagit différemment à ce que l’on s’attendait. Pareillement, les responsables de ce système peuvent se trouver corrompus.

Je voudrais insister sur le fait que mes propos ne concernent pas la théorie et la pratique qui constituent une autre manière de défaillances d’une méthode.

Tout système, quel qu’il soit, à un moment de son évolution, se trouve dévoyé et corrompu. J’ai déjà publié de nombreux articles et ouvrages concernant la démocratie viciée dans le monde occidental.

2 le fait de confondre une apparence avec la cause de cette apparence

Cette erreur est malheureusement répandue. Le livre de Samuel Huntington, le choc des civilisations, en est particulièrement pourvu. Dans mon essai, la fabrique du choc des civilisations et des opinions, je démontre de manière claire et didactique l’absurdité du raisonnement de Samuel Huntington. Cependant, comme je le décris dans le Sycrobsper et les intellectuels, les esprits engoncés dans les obsessions s’accrochent en dépit de la raison à ce livre irraisonnable.

Généralement, pour illustrer mes propos, je fournis l’exemple de l’effondrement du mur de Berlin. En effet, lorsque celui-ci fut détruit, les esprits savants de l’Europe crièrent victoire, l’Union soviétique se transformera en économie libérale et démocratique. Il n’en fut malheureusement pas le cas.

La raison qui explique cette erreur trouve son origine dans le fait de s’attarder aux apparences, sans prendre la peine de comprendre les causes de ces mêmes apparences. Ici, il eût fallu commencer par comprendre ce que pensent les Russes eux-mêmes de cet effondrement. La guerre de l’Ukraine nous démontre avec force la légèreté du raisonnement de ces intellectuels.

3 le fait de prendre comme support de réflexion des modèles inadaptés

Même si cette erreur est flagrante, généralement, on ne la remarque pas. Ceci s’explique par les formatages des esprits qui deviennent incapables de la discerner. Les discours manipulateurs l’emportent sur la raison.

Pour bâtir son essai, l’intellectuel prend pour modèle sa propre personne, ses amis, ses camarades d’université, son entourage. Pour les plus téméraires, les rencontres internationales lors de conférences. On le sait parfaitement, les conférences dans un pays ne reflètent jamais l’état d’esprit de la population de ce pays. Samuel Huntington, particulièrement, commet ce genre de méprise. Il pense connaître un pays arabe musulman tout simplement parce qu’il a assisté à un congrès dans ce même pays. Nous sommes loin du compte.

4 le fait que le monde réel consiste en une représentation des obsessions des penseurs

Ce serait une faute morale que de penser que les intellectuels se situent au-dessus des croyances et des obsessions irrationnelles.

Dans mon ouvrage, le Sycrobsper et les intellectuels, Syndrome de Croyance Obsessionnelle Persistante, je m’attelle à démontrer que les philosophes, les penseurs, les écrivains, peuvent subir de graves défaillances mentales. Dans cet essai, je remonte histoire pour illustrer mes propos par des personnalités célèbres telles que Robespierre, le kaiser Guillaume II, Joe McCarthy, ou encore Philippe Henriot. Pareillement, je fournis des exemples concernant quelques philosophes contemporains.

Les croyances obsessionnelles des intellectuels les conduisent, généralement, à des conduites irréfléchies, irresponsables. Parmi ces conduites on peut citer le fait de s’en prendre de façon directe à une communauté innocente. L’exemple le plus frappant est celui de Michel Onfray, qui sous l’influence de Samuel Huntington et de son célèbre choc des civilisations, s’acharne contre les musulmans. Cependant, s’il est facile de se prémunir contre ce genre d’attaques bête et direct, il devient ardu de desceller derrière des propos en apparence anodins, un objectif de la haine et de l’intolérance. Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, et encore lui, Michel Onfray, en sont les quelques représentants.

En conclusion

L’heure est venue de tourner le dos aux grands penseurs de l’Occident. Cela ne saurait se faire que par la diversité des lectures, l’acquisition d’un esprit d’analyse et de critique, et l’indépendance mentale.

Un intellectuel, aussi brillant soit-il, ne pourrait représenter la vertu, ou bien encore la vérité. Ses propos devraient toujours être perçus en tant qu’opinion. Ensuite, à partir de notre sagacité, nous pouvons adhérer ou non à ses jugements.

À travers mes essais et mes contre-analyses, je fournis à mes lecteurs un support clair et simple pour élaborer leurs propres visions.

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