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IMPLICATION PERSONNELLE DES JOURNALISTES. LORSQUE LA HARGNE ET LA VINDICTE REMPLACENT L’INFORMATION

Je continue mes propos sur les errements du journalisme dans les pays de l’Occident, spécialement en ceux où existe une liberté d’expression modulée par la Cancel culture et l’autocensure. L’ensemble de mes articles vous sera proposé ultérieurement en tant que PDF gratuit à télécharger.

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Le journaliste devient parti pris, juge et bourreau

L’implication personnelle des journalistes dans les événements, telle que je la décris dans le précédent article, souvent, revêt les aspects du grotesque. Ici, l’intellectuel ou le journaliste prennent à cœur les événements pour les transformer en une affaire personnelle. Ce n’est plus une nation étrangère qui est agressée, mais le journaliste lui-même. L’ensemble de ses déclarations, de ses interventions, de ses interviews ressemble à s’y méprendre à une riposte. De ce fait il fait fi de toutes les convenances de déontologie ; de toutes les éthiques pour exprimer ces véhémences personnelles envers une personne, une communauté, envers une cause. La raison s’efface devant la vindicte et l’esprit de vengeance. Certaines chaînes télévisées se sont spécialisées dans ce genre. Ceci ne manque pas de rappeler quelques journaux particuliers dont la raison de vivre, justement, consiste à dénigrer exclusivement. Généralement, on qualifie ces publications de presse au rabais.

Mauvaise foi au service de la vindicte

Dans ce cas de figure, généralement, les journalistes sont d’un niveau culturel élevé. Ils utilisent une rhétorique fallacieuse pour pervertir la réalité. Si une personne est agressée, par l’intermédiaire de leurs affirmations trompeuses, elle se transforme en agresseur.

Le moindre fait, aussi insignifiante puisse-t-il être, est diabolisé parce que la personne fait partie d’une communauté haïe par ces journalistes. Simultanément, les faits graves accomplis par ceux-là mêmes qui rencontrent leur esprit, sont soit amoindris, soit simplement occultés. En effet, rapporter objectivement des événements sérieux concernant leur caste, consiste en se renier.

Le lecteur comprendra qu’il existe énormément d’exemples où la mauvaise foi des journalistes et des penseurs ne se cache plus. Parmi ces exemples on peut citer le choc des civilisations. On le sait, il concerne exclusivement le monde de l’islam et l’Occident. Plusieurs décennies après l’apparition de cette thèse, et bien que ce choc n’ait pas eu lieu, des intellectuels tels que Michel Onfray, continuent de s’y accrocher. Désespérément, coûte que coûte. Ils essayent, en dépit du bon sens, de le créer eux-mêmes.

Esprit de vindicte

Dans ce cas de figure, le journaliste considère un événement en tant qu’attaque personnelle. Lorsque cet événement survient, on constate sur le visage du présentateur de télévision un rictus de colère. Son visage présente les aspects d’une rage insurmontable. Il postillonne lorsqu’il parle, de la salive apparaît sur les commissures de ses lèvres. Je demande au lecteur d’observer attentivement le présentateur ou les intervenants lorsqu’un sujet est considéré en tant qu’hostile pour eux.

Finalement

L’information cesse d’être objective, neutre, loyale. Elle se transforme en une charge hargneuse du journaliste envers tout ce qui est contraire à ce qu’il est. Ou bien encore tout ce qui est contraire aux directives qu’on lui impose. Si, au départ, le journaliste se conforme à la ligne directrice de ses patrons, par la suite, il devient l’exécuteur docile de ses supérieurs. Il cesse d’être ce qu’il est, pour se transfigurer en ce qu’on lui demande d’être. Je ne saurais dire, s’il est encore question de journalisme.

Remarque

L’ensemble de mes articles sur la corruption du journalisme en Occident vous sera proposé en tant que PDF gratuit.

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