LIBERALISME, SOCIÉTÉ, UNION EUROPEENNE

UE-I. EUPHORIE DU MARCHÉ COMMUN, DÉSILLUSION DE L’AUTARCIE

Bonjour, je suis Abdesselam Bougedrawi. À travers mes livres, je vous présente ma pensée sur les bouleversements du temps présent. Aujourd’hui, je vous présente un aperçu général sur l’Union européenne et sa trajectoire vers la désagrégation, ensuite vers la misère. Je vous invite à vous procurer mon essai sur ce même sujet. Mon essai est disponible sur Amazon.

Dès sa création, l’Union européenne contenait, en elle-même, sa propre contradiction, celle du principe du marché commun. Nombreux furent les décideurs politiques à évoquer le formidable marché d’échange européen. Ce marché d’échange libre se concrétise avec la fin des frontières, et l’adoption d’une unique monnaie, l’euro.

Au début, ce fut l’euphorie puisqu’effectivement les échanges à l’intérieur de l’Union furent à l’origine d’une importante prospérité économique et sociale. La communauté européenne représentait le modèle exemplaire à imiter et à suivre.

Cependant, l’idée d’un marché commun, aussi séduisante peut-elle être, présentait de graves erreurs que je vous énumère.

– Erreur numéro un. Prendre comme modèle les États-Unis d’Amérique. L’idée est que de façon similaire à ce pays, l’Europe représenterait une puissance économique le surpassant. Mais, contrairement à l’Union européenne, les États-Unis d’Amérique représentent, même ils sont constitués de plusieurs communautés différentes, une seule et unique nation.

Inversement, l’Union européenne est constituée de plusieurs pays, de traditions différentes d’histoires différentes, voire d’oppositions.

– Erreur numéro deux, reproduire le modèle américain. La richesse des USA ne provient pas exclusivement des échanges entre les états fédéraux. C’est-à-dire un immense marché commun américain. L’essentiel de la richesse provient du commerce avec l’Amérique du Sud, l’Asie, l’Océanie. En fait, d’une majeure partie du monde. Ceci représente de l’argent externe au pays qui s’ajoute à celui déjà présent

– Erreur numéro trois. L’idée même d’un marché commun associé au repli sur soi entraîne la conséquence suivante. L’argent entre les nations de l’Union ne fait que circuler, sans produire de richesses supplémentaires. Si au début, avec l’euphorie, cela suffisait pour faire progresser les nations de l’union, après un temps de latence de quelques décennies, on arrive à la stagnation financière. Peu de nouvelles richesses sont produites.

– Erreur numéro quatre. L’absence d’une vision d’avenir. Les Anglais, contrairement aux Européens, possèdent une conception du futur rationnelle. Pour cette raison, habilement, ils ont quitté l’Union européenne. J’aborderai ce sujet lors de mon prochain podcast.

– Erreur numéro cinq. L’Union européenne n’a pas compris que le monde changeait et que de nouvelles puissances émergeaient. Ces nouvelles puissances constituent autant de pays rivaux et concurrents.

Finalement, après le stade de saturation économique, l’Union européenne évolue vers l’autarcie. Si l’autarcie peut être acceptée dans les pays anciennement communistes, ou bien à solidarités traditionnelles entre les citoyens, concernant l’Europe, cela aboutit de façon inévitable, à la paupérisation.

Je reviendrai, dans les prochains podcasts, sur chacun de ces points.

Je vous invite, chaleureusement, à vous procurer mon essai sur ce même sujet. Désagrégation, paupérisation de l’Union européenne. Retour des nationalismes. Mon essai est en vente à un prix défiant toute concurrence sur Amazon.

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