Le thème d’aujourd’hui, les origines des soumissions
Dans mes essais, j’insiste sur une erreur fondamentale commise par une grande partie des intellectuels. Elle consiste en confondre les apparences avec la cause des apparences. Ainsi, la dépendance mentale vis à vis des intellectuels ne représente que l’aspect externe d’une origine sous-jacente qu’il convient de déceler. Réfléchir exclusivement sur les apparences, comme procèdent habituellement les intellectuels, aura pour conséquence que l’on ne résout jamais le problème réel.
La soumission aux intellectuels s’inscrit dans des servitudes de plus grande ampleur. Dans mes publications je reprends à mon compte l’état de nature de Jean-Jacques Rousseau. Je rappelle qu’il s’agit d’un raccourci historique qui sert à cet auteur de béquilles pour appréhender quelques phénomènes humains. Dans son second discours, origine et fondements des inégalités parmi les hommes, grâce à l’état de nature, Rousseau explique d’où proviennent les inégalités. Il cherche à savoir que peut-être la différence entre l’homme et l’animal. Il conclut que l’animal obéit toujours à son instinct, au contraire l’homme s’en libère. Cependant, Jean-Jacques Rousseau n’a pas perçu que l’instinct auxquelles obéissent les animaux en toutes circonstances est, avant tout et surtout, un instinct de liberté. Dans mon essai, petites penhttps://www.amazon.fr/dp/B0CP18H3H4sées autour de la méchanceté, en reprenant la fiction de Jean-Jacques Rousseau, j’arrive à la conclusion que l’humain est influençable. Justement, c’est par les influences qu’il subit, qu’il est capable de changer son destin et de construire l’histoire.
Cette influence est diversement répartie à travers les continents. Certains peuples qui obéissent, soit à des superstitions, soit à des religions sans discernement, sont protégés des influences. Cependant, ils évoluent peu. Dans les pays démocratiques où la liberté d’expression est acquise, les soumissions et les servitudes à l’élite sont les plus apparente. Beaucoup de personnes sont gênées lorsqu’elles sont en présence de personnalités telles que des ministres. Pareillement, vis-à-vis des intellectuels.
Dans les pays démocratiques les individus se sont largement écartés de leurs instincts, même de ceux construits artificiellement comme les traditions. L’univers mental se trouve ainsi évacué de toute contrainte doctrinale. Néanmoins, le système démocratique, en lui-même, se transforme en idéologie irrationnelle. Les intellectuels, les philosophes, les politiciens, par le truchement des répétitions, du sophisme, du langage creux, finissent par installer une dictature mentale pour des personnes, rappelons-le, influençables.
Vous le comprendrez aisément, il n’est pas possible dans le cadre d’un article et d’une vidéo pour les réseaux sociaux, de développer ma théorie. Aussi, si vous le voulez bien, vous pouvez acquérir un ou plusieurs de mes publications disponibles sur Amazon. Remarque, le mot instinct a été utilisé avec des sens divers.
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