Certains intellectuels, essentiellement de gauche, font pression sur leurs gouvernements pour dépénaliser l’usage du cannabis. Cette drogue deviendrait par conséquent un produit légal au même titre que le tabac ou l’alcool.
En réalité, au-delà du caprice et de l’influence de l’intelligentsia, il est important de rappeler que le cannabis est une drogue addictive et dangereuse. Ceux qui prônent sa légalité sont, soit dans l’irresponsabilité, soit dans la malfaisance. C’est-à-dire dans un désir conscient ou inconscient de nuire à leurs sociétés. En fait, la rhétorique de ces penseurs repose essentiellement sur les sens qu’ils attribuent aux termes, drogue douce et drogue récréative.
Quand on examine sérieusement les choses, le cannabis n’est ni l’un ni l’autre.
Drogue violente versus drogue non violente
L’opposition entre drogues dures et drogues douces n’a aucun sens. Ce qui est important, ce qui est à prendre en considération en premier lieu, ce sont les effets d’un produit sur la santé physique et mentale.
Ceci vient du fait que l’on compare la violence de drogues telle que l’ecstasy, à celle du calme apparent du cannabis. On en tire la conclusion que le cannabis est une drogue strictement anodine.
L’autre élément repose sur son usage, en Europe et aux USA, dans des milieux intellectuels. Ce qui légitime son aspect récréatif. En effet, si des intellectuels utilisent le cannabis, cela prouve qu’il est doux et qu’il n’altère pas les fonctions cérébrales.
L’élément essentiel est que ces déclarations sortent du cadre de l’opinion, pour se transformer en un dogme radical. Que l’on impose à tous grâce à la dictature de la pensée.
Si, effectivement, une drogue violente pose le problème sur le court terme, c’est-à-dire les agressions contre soi-même et contre les autres ; des produits tels que le cannabis, au-delà de leur aspect de calme, posent sur le long terme, des difficultés insurmontables.
Il convient, ici, de rappeler la triste histoire de la guerre de l’opium au cours de laquelle l’Angleterre imposa à la Chine l’usage, dit récréatif, de cette drogue. Les dégâts en furent incommensurables.
Le fait de dire d’une drogue qu’elle est récréative et douce est une argumentation fallacieuse et sournoise. En fait, lorsqu’on examine les choses de façon sérieuse, et lorsqu’on se penche sur ce qui se passe dans d’autres pays, on constate que la réalité est malheureusement strictement alarmante.
Ces drogues dites douces peuvent avoir des répercussions sociales graves. Les conséquences du Khat au Yémen sont exemplaires. Cette plante provoque la sidération de la volonté de plusieurs régions humaines.
Conséquences possibles de la légalisation du cannabis
Il y a quelques dizaines d’années, sous l’influence de ces mêmes intellectuels et de ce qui restait du mouvement hippie, en Hollande on permettait l’usage libre de l’héroïne. Pour éviter des maladies transmissibles, on fournissait à de jeunes drogués des seringues jetables. Cela s’est soldé par des parcs où s’entassaient de jeunes drogués avec leurs yeux hagards, les corps décharnés, la détresse dans les regarde. Ce n’était plus des êtres humains, mais des loques humaines.
Aux États-Unis d’Amérique, il existe des rues et même des quartiers où il n’est pas rare de voir, au petit matin, le sol jonché de corps de jeunes drogués. C’est triste.
Ce qui pourrait arriver si la légalisation du cannabis est acquise, même sous une forme atténuée, serait l’émergence de ce genre de scénarii de la déchéance. C’est-à-dire des parcs avec une multitude de jeunes complétement abêtis ; le retour à ces sinistres fumeries où l’opium est remplacé par le cannabis.
Cela pourrait atteindre des lycéens et des collégiens, cela se fera avec une célérité étonnante puisque les intellectuels sont d’une redoutable efficacité. L’apothéose de la dégénérescence sera, en conséquence, atteinte. Toutes les hypothèses seraient envisageables, prostitution de jeunes filles ; échec scolaire à répétition ; décrochage des réalités ; multiplication des conflits familiaux entre enfants et parents.
Ce que je vous livre ici est un cri de désespoir, mes craintes pourraient être dépassées par la réalité.
Le cannabis est une drogue dangereuse et addictive
Les méfaits du cannabis sont nombreux.
Dépendance et recherche de drogues de substitution
L’une des premières conséquences est la dépendance. Même si elle demande un certain temps pour se constituer, elle survient fatalement. Lorsqu’il est privé de son cannabis pour une raison ou une autre, le drogué cherche un produit de substitution. Cela représente le danger majeur. En privation, le sujet recherche les drogues violentes.
L’altération des facultés mentales constitue un effet constant.
Contrairement à ce qui est avancé par certains intellectuels, la prise de cannabis est strictement incompatible avec la réussite scolaire tellement les capacités mentales s’en trouvent réduites.
La déréalisation constitue un phénomène curieux. En effet, non seulement le sujet n’est plus en concordance avec la réalité, mais il perçoit son corps comme étant une extension de celle-ci.
Les maladies psychiatriques représentent une part importante des incidences néfastes du cannabis. Il est classique de présenter la schizophrénie comme l’une des conséquences majeures. Il faudrait y ajouter des formes psychiatriques atténuées, mais tenaces.
Ceci atteste d’une attaque violente du système nerveux par cette substance. Plus les prises de cette drogue se répètent, plus le système nerveux risque de se détériorer de façon permanente.
Atteintes médicales physiques
À côté de ces atteintes psychiatriques, il faut citer les atteintes médicales du système respiratoire. La liste des maladies induites par le cannabis est conséquente.
En fin de compte
Prétendre que le cannabis est une drogue récréative et douce me semble irresponsable. La responsabilité essentielle des nations n’est pas de trouver des solutions à des manifestations sociales apparentes (à moins qu’elles ne soient urgentes, bien entendu.)
Le plus important est de comprendre pourquoi ces manifestations existent. En l’occurrence, lorsque se propage la dépression sociale dans des pays,ce ne sera jamais par le cannabis ni par les psychotropes que l’on réglerait les difficultés. Cela ne ferait que les masquer en attendant qu’ils reviennent de manière plus accentuée et plus répandue. Il y a une limite à la surenchère de drogues et de médicaments.
En fait, c’est le plus important, il est primordial de comprendre l’origine des dépressions sociales et d’y proposer des réponses adaptées.
En occident, un climat de standardisation et de tyrannie de la pensée s’installe. Il entrave la mise en place de solutions basées sur la raison. Freiner les dérives de société, ou banalement les empêcher devient une impossibilité.
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