HUMAINS, PHILOSOPHIE, RÉPUBLIQUE, SOCIÉTÉ, TYRANNIE

FIN DE VIE, LORSQUE L’ÉTAT LÉGIFÈRE

En ce moment, en France, il y a un débat sur la fin de vie. Ensuite, ce sera la production d’un texte pour réglementer, par la loi, l’ultime stade de ce qui nous reste à vivre.

A priori, on aurait pu penser que, aussi bien la manière de vivre, que celle de mourir, appartiennent à l’individu.

Déjà, dès la naissance, c’est l’État qui prend en charge l’aspect social et éducatif d’une personne. Les parents, écartés, ne sauraient intervenir sous peine d’être culpabilisés. Mêlez-vous de ce qui vous regarde, laissez-nous décider de tout.

Enfant, il est confié, pleinement, aux institutions de la république étatique. Crèche, maternelle, école primaire. Il est encadré tout au long de l’enfance.

Ensuite, d’autres structures prennent le relais, assistantes sociales, psychologues, associations diverses.

De l’enfant, on décide de ce qu’il est, de ce qu’il devrait être, de son sexe. Bref, on organise les assises de son identité profonde.

Il y a une similitude entre la République démocratique et l’ancien ordre ecclésiastique. On peut avancer que les instituteurs remplacent les anciens curés. Reste à définir le nombre de sacrements de l’État.

Enfin de compte, rien de nouveau, avec la légifération sur la fin de vie, en République démocratique, l’individu appartient à l’état, corps et âme.

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