Puisque l’État légifère sur la fin de vie, ceci appelle à la vigilance. On sait que la notion de fin de vie représente, avant tout, une affaire de philosophie et de sagesse.
Mais, on ne s’aventurait, certainement pas, à définir avec exactitude cette ultime étape de l’existence. Seule la personne en tant qu’entité individualisée, peut définir ce que est sa propre fin de vie.
Certainement jamais, celle des autres.
Plus que tout, la fin de vie évoque, essentiellement, l’aboutissement d’une existence jugée, en tant que réussite, ou en tant qu’échec, par le mourant uniquement.
En légiférant sur la fin de vie, l’État français se transforme en un arbitre qui siffle le début et la fin d’une existence.
Si, le sifflet de l’État, qui annonce le début de vie est inaudible, puisque, pour le moment, la naissance représente des instants précieux au sein d’une famille. Par contre, celui de la fin de vie est largement bruyant et assourdissant.
Il susurre aux oreilles des personnes, vieillissantes et isolées, c’est moi l’État, votre heure est arrivée.
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