J’ai rédigé cet article, il y a plusieurs années. À aucun moment, je ne pensais que, malheureusement, les faits me donneraient autant raison. La récente affiche du rassemblement national avec ce slogan, donnons un avenir aux enfants blancs, est des plus éloquente. Inutile de préciser comment ce parti compte assurer cet avenir.
L’histoire nous l’apprend clairement. Je m’étonne que certains continuent de transférer les culpabilités sur les musulmans. J’espère, pour eux, qu’ils sont suffisamment blancs. Ne vous laissez pas tromper par la pensée dangereuse et obsolète de Michel Onfray. Lisez mes essais, disponibles sur Amazon. Allons-y, donc, pour le sujet d’aujourd’hui. Vente de son âme et amour insensé du pouvoir politique en démocratie.
On pourrait penser que dans les démocraties, l’on manifeste un détachement envers le pouvoir. Il n’en est rien, et malheureusement, c’est bien le contraire que l’on observe.
En démocratie, le désir le plus irrationnel et le plus insensé concerne l’accès au pouvoir.
On remarque sur les visages des candidats un air hagard, parfois maléfique. On eût dit que le prétendant est pris d’une sorte d’ivresse compulsive quasi épileptique. Arrivés à cette ultime phase, ils sont prêts à tous les extrêmes, même ceux de la barbarie.
La fièvre se propage avec le commencement de la campagne électorale. Une sorte d’ébullition envahit les peuples en démocratie. On ne parle que de politique ; d’élections ; de candidats ; de salut du peuple. L’ensemble de ces thèmes est abordé avec passion et déraison.
Que ce soit à la télévision ; que ce soit à la radio, que ce soit dans les meetings, des élans d’exaltation, de haine, de confrontations, s’emparent des nations.
Ceux de droite s’opposent à ceux de gauche ; les hommes s’opposent aux femmes ; les socialistes aux capitalistes ; les écologistes aux industriels.
Ce comportement est des plus étranges puisque ces citoyens ont été déçues lors d’élections antérieures. À en croire la ferveur populaire, les désillusions passées sont le passé. On oublie tout, et on recommence.
Cette excitation maladive se traduit encore plus sur les candidats. Lors de débats, ils s’emportent, ils s’insultent, ils cessent d’être l’image des personnes courtoises qu’ils construisaient. Leur vraie nature apparaît. Si par malheur, le débat était élégant, la populace s’en trouverait frustrée.
Le candidat vainqueur est pris d’une frénésie de bonheur. Il sait que toutes les portes s’ouvriront pour lui et pour sa famille. Il sera craint, respecté, son avenir assuré.
À l’inverse, ceux qui perdent rentrent dans une dépression qu’ils cachent, péniblement, par un détachement artificiel que trahissent leurs traits crispés. Leurs rêves de gloire se dissipent. Dans la démocratie authentique, la responsabilité politique devrait représenter une contrainte. L’ampleur de la tâche devrait être telle qu’on devrait fuir cet engagement.
Je vous invite, dans le même esprit, à vous procurer deux de mes ouvrages :
– Discours sur les influences et les manipulations des esprits en Occident.
– Fabrique du choc des civilisations et des opinions.
#rassemblementnational #RN #démocratie #élections #électionslégislative #Europe #culture #pouvoir #abus #manipulation
#abdesselambougedrawi #culture #blancs #donnonunavenirauxenfantsblancs
SamuelHuntington #ÉricZemmour #grandremplacemenct #AlainFinkielkraut #MichelOnfray #chocdescivilisations #MichelHouellebecq
