Une gêne rythmée par les fins de semaine
Le blues du dimanche est une sensation désagréable incluant une perception de morosité, de vague à l’âme, de sentiment de vide.
Sa caractéristique principale est qu’elle n’a pas de cause connue. Le seul lien est que cette appréhension survient le dimanche, en général, en début d’après-midi.
Cette sensation est plus liée à une fin de semaine qu’à une journée particulière. Dans les pays où la fin de semaine est un vendredi, le blues se produit au cours de cette journée.
On pourrait rapprocher le blues du dimanche avec ce ressenti que l’on éprouve à la fin des vacances.
Comment expliquer le blues du dimanche ?
Je vous propose 2 approches :
1-Perturbations des fins de semaine
Notre vie est rythmée par des dérèglements qui surviennent en fin de semaine. En effet, lorsque nous sommes bébés, puisque les parents préparent le travail du lundi matin, le biberon peut arriver en retard, les couches durer plus longtemps. Ces genres de petits désagréments continuent à l’école primaire, et ainsi de suite.
2-Métaphore de la Reproduction du cycle de vie
On pourrait considérer la semaine en tant que métaphore de notre vie. Nous naissons un lundi matin, nous atteignons la plénitude le vendredi puis le samedi, ensuite, symboliquement, nous mourrons le dimanche. Ce qui pourrait expliquer cette gêne.
Probablement, dans la genèse du blues du dimanche, faut-il y voir une combinaison des deux composants, à diverses proportions.
Ne pas confondre le blues du dimanche avec le stress du travail
Certaines personnes, le dimanche soir, sont terrorisées à l’idée de reprendre le travail le lundi matin. Cela peut être dû à une ambiance professionnelle nuisible, à la présence d’une personne désagréable. Ceci n’a rien à voir avec le blues du dimanche. Généralement, lorsque l’élément perturbateur disparaît, ce stress disparaît en même temps.
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Ne pas médicaliser le blues du dimanche
Le blues du dimanche fait partie de ces ennuis que nous aurons à affronter, tout au long de notre existence. En lui-même, il ne présente aucun danger pour la santé mentale ou psychique.
Sans que l’on puisse dire à quel moment il disparaîtra, le blues du dimanche finit par s’estomper, pour finalement s’effacer.
Le blues de dimanche ne nécessite aucune intervention médicale
Ne rien entreprendre contre le blues du dimanche
Le Web fleurit de conseils que je ne vous recommande pas. On préconise de se réveiller le dimanche matin très tôt comme si on allait au travail. Ne le faites surtout pas, profiter de votre dimanche par une belle grasse matinée.
Il est également question de transformer ce sentiment négatif en quelque chose de positif. Je ne sais, s’il existe, une seule personne sur terre, à pouvoir faire ceci.
Si vous suivez ce conseil, vous risqueriez d’entreprendre une lutte, autant inefficace que nocive. Vous pourriez transformer quelque chose de banal, en un conflit interne.
Aussi, s’il vous plaît, ne faites rien contre cette sensation strictement anodine et sans danger.
Pareillement, il ne faudrait jamais prendre de médicaments pour ce désagrément.
Une réponse valable serait de se retrouver avec des amis. Peut-être, est-ce pour cette raison que les dimanches après-midi, les terrains sont pleins de supporters, pour, justement, échapper à cette morosité.
En conclusion :
Le blues du dimanche est un sentiment de morosité, de vide, de vague à l’âme qui survient en fin de semaine. Il ne doit pas être confondu avec le stress de la reprise du travail. Il faut surtout ne pas dramatiser cette sensation qui est, avant tout, devrais-je le rappeler, tout à fait bénigne.
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