LA LIBERTÉ, UN DROIT EXCLUSIVEMENT PHILOSOPHIQUE
Ma prochaine publication, prévue pour début octobre, porte le titre, discours sur l’Universalité en Occident. Je vous présente un extrait supplémentaire sur la liberté en tant que concept philosophique. Cet extrait comporte deux parties.
Parmi les éléments qui m’ont le plus étonné en France, celui de l’attachement à la liberté est le plus exemplaire. Pourtant, personne n’est capable de définir ce qu’est réellement cette liberté. Aussi, elle s’apparente plus à un concept mal défini qu’à une réalité tangible.
Cet attachement est encore plus expressif par le mot anglais qui traduit la liberté, c’est-à-dire le terme Freedom.
À travers les œuvres philosophiques, inlassablement, à chaque fois, la liberté occupe une place prépondérante qui la situe au-dessus de toutes les autres nécessités. Même au-dessus de celles assurant la survie. Il est curieux que cette notion confuse puisse occuper pareille dimension en occident, alors qu’à l’inverse, dans d’autres civilisations, ce qui est important c’est la famille, la santé, les parents.
Dans ces contrées non occidentales, il n’est pas rare que certains déclarent, La sante est le tout, que puis-je faire de la liberté si je suis malheureux ?
Ou encore, que puis-je faire de la liberté si je suis séparé de ma famille ?
Dans le monde occidental certains philosophes, tels que Sartre, avancent des idées paradoxales.
Nous n’avons jamais été aussi libres que sous l’occupation allemande. (Sartre in la République du silence.)
Ou encore, Durant toute ma captivité, j’étais libre dans ma tête.
Nous sommes dans une conception strictement intellectuelle de la liberté. En réalité, ceux qui énonce pareilles affirmations ne le font que dans un esprit de surenchère idéologique, certainement jamais dans celui du réalisme. Ils changeraient d’avis, s’ils étaient réellement emprisonnés, dans des conditions déplorables. Quant à la liberté sous l’occupation allemande, il faudrait demander les avis de ceux qui ont été martyrisés et torturés par les nazis.
Justement, ce qui est désolant dans cette conception purement spéculative de la liberté, est qu’elle se transforme en un puissant idéal, que l’on voudrait imposer à autrui.
On aboutit à cette situation paradoxale dans laquelle, une personne sans domicile fixe, vivant misérablement, dans la rue sous une tente, en plein froid, clame haut et fort, je suis libre !
Cette même personne, ayant perdu toute notion de dignité humaine, ne jouissant d’aucun des besoins essentiels, dénigre des pays de dictature, mais dans lesquels les citoyens ne manquent de rien. C’est-à-dire, possédant les accès à la santé, à l’éducation, aux soins, au logement.
Note : je n’encense pas les dictatures. Je voudrais simplement dire que dans une dictature éclairée, les besoins essentiels sont garantis. Ce fut le cas sous des régimes communistes. Des citoyens de l’ancienne URSS ont la nostalgie des temps antérieurs. Tout est relatif, évidemment.
Je continue mes propos sur la liberté en tant que concept philosophique dans ma prochaine vidéo.
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