À travers mes collections de publications, la liberté de penser autrement, ensuite, ECRiTAU mag, je vous propose un point de vue qui diffère, fondamentalement, de celui de l’élite dominante, et tyrannique. Je vous invite à encourager mon action citoyenne.
Le thème d’aujourd’hui, porte sur les démocraties, lorsqu’elles sont dévoyées.
Les démocraties, lorsqu’elles sont dévoyées par les élus, conduisent aux désastres, et aux guerres, puis finalement, à la décadence. Aussi, je vous propose un texte général sur ce sujet. Il fut conçu, originellement, pour analyser la situation de la France, mais il peut concerner n’importe quel pays de l’Europe. Il fait partie de ma prochaine publication, prévue pour le 6 octobre, discours sur l’universalité en Occident.
partie 1
I LA DÉMOCRATIE DÉVOYÉE
La démocratie moderne est basée sur le vote, c’est-à-dire, le suffrage direct pour désigner, celui ou celle, qui sera à la tête du pays. On vote, également, pour désigner les représentants. Les citoyens exercent leurs droits de façon indirecte. C’est la démocratie représentative.
Dans les pays démocratiques, il n’y a pratiquement aucune entrave pour les libertés, en dehors de celles qui sont conduites, par le respect de celles d’autrui. Mieux encore, chaque citoyen peut espérer, représenter les autres.
Dans les démocraties modernes, il y a un ensemble de pouvoirs intermédiaires, la presse, la télévision, les intellectuels, les réseaux sociaux.
L’ensemble de ces processus crée ce que l’on appelle, l’équilibre des rapports. C’est le principe du pouvoir, et de la présence de contre-pouvoirs, à ce pouvoir. Théoriquement, le système démocratique est parfait, puisqu’aucun tyran ne peut le confisquer, pour son propre compte. On l’en empêchera, fatalement.
Parce que l’on n’a pas pris le soin de comprendre que le système, ici le vote par suffrage universel, et les gens qui portent le système, ici les votants ou les élus, sont des éléments strictement différents, s’installe, insidieusement, une corruption de la démocratie.
Quoi que l’on fasse, quoi que l’on puisse faire, quoi que l’on veuille faire, après un moment de latence s’établit, dans un premier temps, une lassitude dans laquelle les gens deviennent habitués à cette démocratie, ensuite, un détournement du modèle démocratique.
La république ne fonctionnera, que pour une période limitée. Les députés finissent par comprendre, et maîtriser, le rouage de la démocratie, pour la détourner pour leurs propres avantages. La fonction de représentant du peuple devient, synonyme de pouvoir, de puissance, de profit, de notoriété, et de suprématie. Le candidat prendra à tâche, la préservation de ce privilège. Il en est de même, de l’élu, pour être reconduit dans sa fonction. La conséquence en est que les représentants sont prêts à toutes les extrémités, pour persister dans ce pouvoir. Les insultes, les invectives entre élus en représentent l’un des aspects, mais le plus inoffensif. L’aspect le plus délétère est que, pour être élu, ou réélu, le candidat crée de toute pièce des conflits pour diviser la population ; ensuite, il apparaîtra en tant que sauveur.
Ce qui est vrai au niveau des simples représentants, l’est, de même, au niveau des chefs d’État qui, lorsqu’ils sont en difficulté, peuvent créer des conflits internationaux. C’est un comportement connu, depuis toujours, lorsqu’il existe des problèmes à l’intérieur d’un pays, on les déporte à l’extérieur des frontières. La conséquence en est les conflits, voire les guerres.
Je continue mes propos dans une prochaine publication avec le thème suivant, lorsque le contre-pouvoir est dévoyé à son tour.
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