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LIBELLE 3 : RECRÉER L’ARBRE GÉNÉALOGIQUE D’UN ÉVÉNEMENT

Je vous présente mes textes courts et didactiques pour expliquer les substances qui, graduellement, rongent les consciences humaines pour les transfigurer. Le terme libelle représente un pamphlet généralement diffamatoire. Le meilleur moyen pour soutenir mon action citoyenne consiste à d’acquérir un ou plusieurs de mes ouvrages disponibles sur Amazon. Vous pouvez lire le texte de cette vidéo sur mon blog.

L’événement, généralement, est un aboutissement

Lorsque que vous observez un fait, un phénomène, gardez bien à l’esprit, il pourrait représenter le dénouement d’une séquence d’événements. Le point de départ, l’événement originel, est souvent oublié, ou alors il a complètement disparu.

Si cette démarche ne possède aucune importance majeure concernant les faits banaux du quotidien, ceci devient une nécessité à chaque fois que, notre intégrité, notre santé, notre société, se trouvent menacées par des événements qui paraissent spectaculaires.

Quel que soit l’éclat du phénomène apparent, il ne doit jamais occulter la cause initiale. Dans certaines conditions, il pourrait en exister plusieurs.

Comment réagir face à un évènement sérieux  

Face à un évènement apparent, deux attitudes doivent être menées à bien.

Première réaction

Tout entreprendre pour contrer l’événement que l’on observe. Exemple simple. Des cas d’empoisonnement alimentaire surviennent dans une ville. La première mesure serait de prendre en charge la maladie. De façon concomitante et urgente, commencer une enquête pour découvrir, rapidement, la source directe de cet empoisonnement. Lorsqu’on le découvre, on arrête sa commercialisation. Ce genre de fait divers est très connu des citoyens. Il est souvent relayé par les médias. Parfois, des supermarchés à l’origine du problème sont les premiers à alerter, ils procèdent au retrait des produits coupables.

Ce qui est vrai pour des produits alimentaires, l’est également pour des voitures, des composants électroniques, ainsi de suite.

Un danger serait de croire qu’avec la désignation du coupable, le retrait du produit incriminé, l’affaire est résolue. Elle risque de se reproduire avec plus d’ampleur.

Il faut aller au-delà du fait, en connaître l’origine.

Seconde réaction :

Après l’urgence, il faudrait connaître quelle a été l’origine de cet empoisonnement alimentaire. Ou d’autres exemples.

 Il est important de commencer une enquête sérieuse qui, progressivement, ira jusqu’à la première source. Ici encore, il serait erroné de ne pas poursuivre l’enquête au-delà de la culpabilité des supermarchés, ainsi que du manque d’hygiène de sa chaîne.

C’est tout le système sanitaire de la grande distribution qui doit être examiné. Ensuite, déterminer la responsabilité d’un modèle politique permissif.

Existe-t-il une corruption qui a permis l’attribution de licences commerciales sans légitimité ?

Cette désinvolture vis-à-vis des grands supermarchés, était-elle généralisée à d’autres secteurs ?

Peut-on, en fin de compte, incriminer le système économique et social de la nation ?

Je vous ai exposé de façon didactique, claire, simple, une démarche à entreprendre en fonction d’un fait simple.

Cette démarche doit s’appliquer, et s’adapter, à d’autres styles de problème, de conflits. Bref, à tout ce qui entrave le déroulement normal d’une société.

Un exemple médiatisé, les banlieues

Quel que soit l’aspect spectaculaire, ou sidérant, des violences dans les cités, après l’urgence, il est crucial de s’interroger sur les responsabilités respectives et exactes dans la genèse de ce que l’on observe. Utiliser le terme d’ensauvagement c’est encourager les passions malsaines. En général, arrivé à ce stade, le pays sombre dans les marasmes.

Des heures de bonheur avec intégrale de mes adaptations des aventures de Sherlock Holmes

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