LIBELLE 9, DÉSIR DU POUVOIR DISPARITION DE L’ENTENDEMENT
Parmi les grandes spécificités de la démocratie corrompue, on peut citer au moins 3 éléments fondamentaux : L’amour illimité du pouvoir, les manœuvres pour préserver le pouvoir, les effets délétères sur le prétendant au pouvoir
Dans l’article d’aujourd’hui, le désir de puissance possède une influence sur la mentalité et l’apparence du candidat.
Désir de puissance, annihilation des consciences
Dans les pays de démocratie, l’amour du pouvoir devient tellement impérieux que les manœuvres les plus risquées sont entreprises. Combien même, ces manigances seraient turpides, aucun scrupule ne saurait les arrêter. Les hommes de l’élite, coûte que coûte, advienne que pourra, n’ont qu’une seule vision en face d’eux, la fonction et la puissance.
Toute conscience, toute morale, toute probité est perçue en tant que faiblesse et en tant qu’obstacle à la réussite personnelle. Les esprits des candidats se trouvent sidérés et coincés en un unique instant, celui de la victoire. Ou encore, cet autre sentiment, si puissant, ce désir de revanche sur l’ancien adversaire qui surclassa le postulant antérieurement.
Jekyll and Hyde, effacement de l’entendement
Pour la clarté de ma démonstration, je prends en exemple un respecté professeur de philosophie postulant pour un poste politique.
Dans les démocraties occidentales, basées sur les conclusions des urnes, jugements et raisons s’effacent.
Tel philosophe, connu pour sa sagesse, se trouve transfiguré en une monstruosité d’acharnement contre ceux perçus en tant qu’adversaires. Dans son langage, toute essence de bonté disparaît. La compassion, qu’il expliquait si gentiment à ses élèves, se trouve exclue de son univers mental. L’homme bon, l’homme sage, la personne intègre s’effacent progressivement.
Un observateur averti saura reconnaître l’évolution qui transforme le visage d’un homme paisible en un rictus malsain. On eût dit que, pareillement à la fiction Docteur Jekyll et Mister Hyde, le philosophe possède deux identités. À l’approche des élections, parce qu’il est candidat, l’ancien professeur devient le symbole du cynisme. Mais, un cynisme perçu en tant que vertueux.
Peu importe la souffrance d’autrui, peu importe les dommages qu’il peut induire chez des innocents, aveuglé par son arrogance, il n’entrevoit qu’une seule lumière, celle de sa suffisance.
Revers et atteinte à l’intégrité mentale
Lorsqu’il échoue, lorsqu’il n’obtient pas cet objectif qu’il perçoit légitime, le candidat éprouve une envahissante dépression. Ce n’est point de la déception, c’est un sentiment qui est différent. Celui d’être dépossédé d’un bien qui lui appartient parce qu’il est le seul à le mériter, parce que c’est lui. Les victorieux, ceux qui ont remporté les élections, ne sauraient constituer, pour lui, que des usurpateurs.
Le professeur de philosophie qui perd les élections devient aigri, désabusé, ses propos ceux de la revendication. Ce qui est navrant est que, à aucun moment, il ne pourra retrouver son ancienne sérénité. Ce paisible bonheur d’offrir un enseignement de sagesse à ses élèves disparait.
Le moment est venu pour tourner le dos à des intellectuels obsolètes. Notre pensée représente la plus belle des philosophies. Mes publications sont en vente chez Amazon
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