POLITIQUE CADUQUE POUR L’ESPÉRANCE DES JEUNES
Le présent article concerne les événements sérieux qui ont lieu en Europe, particulièrement en France. Prochainement, à travers une analyse didactique, je vous propose une série d’ouvrages sur le thème, repenser la démocratie en Occident. L’émission première de cette collection paraîtra fin octobre ou début novembre. Elle est intitulée, 32 libelles. À titre exceptionnel, je propose, gratuitement, le PDF préliminaire avant parution. Pour l’obtenir, prière de me contacter à l’adresse mail suivante : contact@abdesselambougedrawi.com
Une mutation inédite
En ce moment, partout, se produit un profond bouleversement chez les jeunes. Une jeunesse nouvelle émerge, face à elle, un ordre ancien, archaïque, et obsolète. Il serait faux de croire que ce à quoi nous assistons ne consiste qu’en une répétition de ce qui se passait habituellement et auparavant. Ce n’est plus le classique fossé qui se creuse entre les générations. C’est bien plus que cela. Il faudrait l’admettre et s’y résoudre.
Un langage suranné face à la sincérité des jeunes
Lorsque l’on observe de près l’ensemble de la politique après la Seconde Guerre mondiale, on ne peut qu’être déçu par sa platitude.
Le discours des femmes et les hommes de l’élite dominante se répète et se fourvoie dans les stéréotypes, les phrases creuses, la langue de bois.
Tout se passe comme si, par la magie d’une rhétorique poussiéreuse, on pouvait faire disparaître l’ensemble des conflits et des crises qui s’imposent à une nation. Cette manière d’agir absurde n’eut pour conséquence que la répulsion ainsi que l’aversion, tant envers le discours qu’envers celui qui le tient. La rupture est totale entre une jeunesse qui espère, et une élite qui déprime.
L’amour du pouvoir, toujours
À travers mes publications, disponibles sur Amazon, à maintes reprises j’ai alarmé contre le danger de l’emprise du pouvoir et de la puissance sur les esprits des individus.
L’objectif principal de l’élu, en fait de n’importe quel élément de l’intelligentsia, consiste en l’acquisition d’une fonction gratifiante. Pouvoir et puissance mènent vers des extrêmes dans lesquelles la raison disparaît. Elle est remplacée par la vanité de la dominance et de l’autorité. Tout s’efface, tout s’évanouit, ne persiste que l’hubris du philosophe, de l’écrivain, de l’intellectuel, du politique.
Le monde extérieur, les problèmes des personnes, les conflits constituent, dans l’imaginaire faussé de l’élite des problèmes subsidiaires. Que l’on veut, occulter par tous les moyens.
Vous ne voyez pas que je suis l’élu du peuple, alors cassez-vous !
Une fois qu’il accède au pouvoir, l’élu entrevoit les citoyens en tant qu’offense à sa condition d’être supérieur.
Jeunesse et élite dominante, deux mondes parallèles
On arrive à cette situation paradoxale dans laquelle, l’élite, de quelque nature qu’elle puisse être, ignore tout de l’extérieur de la frontière mentale qu’elle a installée autour d’elle. La jeunesse devient une nuisance ou alors elle est considérée comme une épine dont il faudrait se débarrasser. À coup de Karcher !
Les demandes légitimes des jeunes, ce qu’ils désirent, représentent une migraine dont on se passerait. Justement, en réponse à cette jeunesse, on propose l’unique chose que l’on sait parfaitement maîtriser, des discours.
À ce stade des déformations des jugements, tels qu’ils se présentent en Occident, la condition humaine arrive à un point de non-retour. Les jeunes perçoivent leur élite en tant que handicap et obstacle à leur épanouissement. Le seul, l’unique obstacle.
En attendant la publication des 32 libelles, je vous invite à acquérir les essais suivants. ils représentent le meilleur moyen pour comprendre la situation socio-politique européenne.
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