Cette publication représente la dernière de ma série de réflexions sur le thème, que pourrait être l’Occident. Un fichier PDF vous est proposé en téléchargement gratuit. Pour l’acquérir, rendez-vous sur mon blog, abdesselamebougedrawi.com. Ensuite, à l’onglet, téléchargement.
Le thème d’aujourd’hui, que pourrait-on dire sur ce sujet, en définitif.
La notion d’Occident apparaît en tant que concept flou, fuyant, et fluctuant. Si elle évolue à travers l’histoire et les époques, sa principale caractéristique est que, généralement, elle se définit en opposition à un autre concept perçu en tant qu’ennemi, ou encore, en tant que dangers potentiels.
Si, effectivement, l’Empire ottoman représentait une menace réelle, cette époque s’y prêtait parfaitement. Après la Seconde Guerre mondiale, ce danger est créé artificiellement.
En premier lieu, ce fut le cas de la rivalité avec l’ancienne Union soviétique qui a été désignée, en tant que péril rouge, pour la civilisation occidentale. En ce sens, une multitude de films, d’écrits, de fictions, de romans, ont été publiés. Malgré le recul, malgré la disparition de l’empire soviétique, il n’est pas possible de faire une analyse sereine de cette période de folie. Des intellectuels, par l’intermédiaire de la tyrannie sur la pensée, empêcheraient toute initiative en ce sens.
Ensuite, en second lieu, avec le choc des civilisations de Samuel Huntington, le nouveau coupable est représenté par l’islam et les musulmans.
Que ce soit avec l’Union soviétique, ou que ce soit avec les musulmans, c’est le schéma classique qui revient. L’Occident en tant que porteur de valeurs universelles, fait face aux autres.
Cette conception de soi, en tant qu’occidentaux menacés, conduit les Européens essentiellement, vers des jugements erronés du monde tel qu’il se présente en ce moment.
Un monde qui a évolué, tant sur le plan social, culturel et politique, que sur celui de la technologie.
Même si la misère s’installe ; même si la démocratie s’effrite ; même si les inégalités sociales deviennent éclatantes, le leadership intellectuel continuera de clamer, défendons notre manière de vivre. Ce n’est pas la manière de vivre qui est blâmable, puisque la majorité des peuples de l’Occident sont des personnes honnêtes, et travailleuses. Ce qui est à blâmer est cette élite dominante qui par sa cancel culture, son despotisme intellectuel, sa dictature de la pensée, sa pensée dirigée, conduit l’Occident vers un point de non-retour. Point de non-retour qui risque d’être franchi. Après, il ne serait plus possible de réparer les erreurs, pour suivre la marche inexorable vers l’avant, du reste du monde.
Dans ce préambule, j’ai essayé de vous fournir de façon didactique, un aperçu de ce que pourrait être l’Occident. Aujourd’hui, plus que jamais, il appartient à chacun d’entre nous, de retrouver son esprit critique, sa sagacité, pour sauver ce qui reste encore à sauver.
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