Je vous propose l’un de mes poèmes contre la guerre. Il fait partie de mon recueil de poésie, complainte d’un cœur aride en hiver.
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Là-bas au loin, un feu de joie,
deux belles forêts se font face.
En leur milieu, un beau champ verdâtre.
Un silence lugubre, roulement des tambours,
cri strident des clairons.
D’une forêt sortirent, des soldats habillés
d’uniformes ;
bleu étincelant.
De l’autre forêt, d’autres soldats
sortirent habillés d’uniformes ;
rouge étincelant.
Les fusils, les baïonnettes,
une bataille d’une demi-journée.
Le champ devint rougeâtre,
ne restèrent en son milieu
qu’un clairon et un tambour,
de couleur rouge ;
qu’un clairon et un tambour,
de couleur bleue.
Ils se saluèrent, ils se félicitèrent.
Ensuite, tous les quatre, partirent vers l’horizon
à la recherche de deux forêts étincelantes
qui se font face.
Là-bas au loin, un feu de joie,
deux belles forêts se font face.
En leur milieu, un beau champ verdâtre.
Un silence lugubre, roulement des tambours,
cri strident des clairons …
Un silence lugubre, roulement des tambours,
cri strident des clairons …