Le romantisme allemand représente, une singulière et belle aventure. Singulière, en effet. On eût dit que surgis d’une inexistence, des hommes et des femmes, par leur sensibilité, par leurs passions, par leur souffrance, créèrent l’ultime feu.
Un feu de poésie, de musique, de mélodies, de peinture, d’errance. Un feu qui les conduit vers les horizons de notre imaginaire. Mais, un feu qui les consume.
Et puis, il y a le Rhin, fleuve conquérant et majestueux qui les appellent. Il réclame leurs mélodies, leurs oraisons, et leurs âmes.
Il appela Schumann, qui s’y noya. Sur ses berges, Caroline von Günderode, de passion et d’amour, se suicida
Quel est ce mystère qui fit émerger des hommes et des femmes célestes. De noblesse, de passion, d’excès, et de magie. Ils sont de musique, de littérature, de poésie, et de souffrance. Ils représentent un monde parallèle au nôtre. Dans lequel, mort et vie sont amis. Sommeil et éveil se succèdent.
Les chevaux sombres galopent sous les ombrages des aulnes. La mort poursuit l’innocente. Le père poursuivi par la nuit.
Le romantisme allemand est un rêve, une mélodie, un appel.
Un cri qui scande la nuit. Le Rhin majestueux et son éternel appel.
Où êtes-vous glorieux héros du passé. Où est votre conscience éthérée.
Qu’avons-nous fait de ce don, et de ses fantômes. Où trouverais-je ces ailes magiques ?
Je voyagerai à travers ces espaces de la joie. Quel est celui qui se détourne de la splendeur du rêve. Des espérances, de ces célestes errances. Vers ces lointaines fontaines. Ces collines aux lisières des Soleils.
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