LE THÈME DE CE JOUR, MISÈRE, PRÉCARITÉ, MORTALITÉ PRÉCOCE, LA RANÇON DU LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE
Je rappelle, que je vous propose une série de vidéos et d’articles, portant sur le libéralisme économique. Il serait judicieux, de visionner mes précédentes publications, sur ce même sujet. À la fin de ce cycle, un fichier PDF vous sera proposé, en téléchargement gratuit. Il regroupe le texte de l’ensemble de ces vidéos. Pareillement, vous pouvez lire ces textes sur mon blog, abdesselamebougedrawi.com. Commençons, donc le thème, de ce jour,
Misère, précarité, mortalité précoce, la rançon du libéralisme économique
Malencontreusement, au 19e siècle, et même au début du 20e, pour faire des bénéfices, les entrepreneurs faisaient travailler les ouvriers, dans des conditions d’insalubrité, d’insécurité. Pour accomplir des économies de chauffage, les plafonds des manufactures étaient bas ; les usines mal aérées ; les machines ne présentaient aucune norme de sécurité.
Le résultat en fut des journées de travail longues, des conditions éprouvantes. Les ouvriers vivaient dans la misère, dans la précarité, et mouraient à un âge jeune.
À cette condition de détresse, il faudrait ajouter que le patron, pour acquérir le plein de profit, mettait à la disposition des ouvriers, des bicoques, pour un loyer inadapté, de plus, il peut posséder les endroits de loisir, tels que les bars, ou bien reprendre, une partie du salaire, qu’il a donné aux ouvriers, sous forme d’emprunts à taux d’usure.
Si l’on fait le bilan du libéralisme économique, on se rend compte, qu’il n’a apporté de confort, que récemment, et pour une courte période.
Des théories économiques basées sur un modèle, historiquement, non reproductible
L’une des graves erreurs des libéraux actuels, est de ne pas avoir compris que les idées de Ricardo, d’Adam Smith, de Mandeville, étaient basées sur un modèle britannique historique, social, économique, propre au 19e siècle, et uniquement à lui.
En ce siècle, l’Angleterre était une puissance coloniale. Elle pouvait disposer, selon son bon vouloir, de toutes les richesses de ses conquêtes, en particulier, de celles des Indes. Ces pays en soi, ne constituaient aucune menace économique pour elle. Aussi, lorsque Adam Smith encourage la concurrence entre les pays, cela reste uniquement une vision théorique, puisque cette concurrence était impossible à l’époque. Ou du moins, pas à grande échelle.
De plus, lors de la révolution industrielle du 19e siècle, il y avait une dynamique d’industrialisation. En effet, il fallait tout construire, moyens de communication, chemin de fer, extraction de minerais, sidérurgie. Les grandes idées du libéralisme économique pouvaient aisément se concrétiser.
Ajoutons que les prolétaires, n’étaient pas encore réunis en syndicats, et ne défendaient certainement pas leurs intérêts.
En conclusion, les principes du libéralisme économique, ne sont applicables qu’à une période donnée. Elles deviennent, totalement inadaptées, pour notre monde contemporain.
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