Mon essai, discours sur l’universalité en occident est disponible chez Amazon. Je vous propose d’en découvrir un extrait.
Aux temps révolus de l’ancien régime et du christianisme, il fallait des personnes dévouées et croyantes pour s’occuper de l’orientation chrétienne de l’enfance. Les prêtres étaient responsables de cet apprentissage. Cet enseignement chrétien avait cet avantage de posséder une morale bienveillante.
Actuellement, c’est à toute une horde d’instituteurs à la pensée préfabriquée que l’on confie cette tâche. Avec une absence ostentatoire de morale.
Le formatage des esprits commence dès la maternelle, ensuite se poursuit à l’école primaire. Lorsqu’il grandit, l’enfant est rattrapé par le lycée, puis par l’université.
Auparavant, du temps de la religion, les prêtres s’occupaient du croyant jusqu’à la fin de la vie. Dans le monde catholique, cela était représenté par les sept sacrements. Cela commençait par le baptême pour se poursuivre, en fin de vie, par l’extrême-onction.
Actuellement, dans le monde occidental démocratique laïque, se proclamant de l’Universalité, les tâches sont réparties. La transmission des éducations se fait par relais. Les instituteurs ; les professeurs ; les universitaires ; les écrivains ; les médias. Toute une chaîne s’organise pour garantir la conformité de la pensée du citoyen. On le prépare sur le long terme à ne penser que d’une certaine manière. C’est la pensée dirigée.
Ainsi, il n’y a pas aucune surprise lorsque l’on constate que des intellectuels ne représentent que les clones d’autres intellectuels. Même façon de réfléchir, même façon de penser et de se comporter.
Abdesselam Bougedrawi in, Discours sur l’Universalité en occident disponible sur Amazon
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