TRAGÉDIE DE NANTES 1, LE MÊME DÉNI DES RÉALITÉS

Par abdesselambougedrawi.com 25 avril 2025 SOCIÉTÉ, VIOLENCE

Une rhétorique qui ne passe plus

Que l’on considère le harcèlement scolaire, ou encore la violence dans les lycées et les collèges, la réaction officielle ne change pas dans son idéologie :

– Ensauvagement de la société

– Présence de l’immigration

– Islamisation de la société

– Faute des parents

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Un lecteur avisé saura compléter de lui-même la liste des prétextes que l’on observe depuis des décennies. Dans tous les cas, dans toutes les conditions, les vraies responsabilités sont occultées. Ensuite, lorsque l’émotion du crime s’estompe, on transite vers autre des choses. Le problème demeure.

Le crime de Nantes, la goutte qui ne fera pas déborder le vase

Après l’assassinat d’une lycéenne à Nantes, on voit les hommes politiques en France revêtir l’aspect des mauvais jours. Ils arboraient les mêmes expressions que s’ils avaient perdu des élections. L’indignation brille de tous ses faux éclats. La raison est que l’on ne peut plus faire autrement, puisque ce fait divers, comme se plaisent à l’appeler certains, survient dans un contexte de brutalité dans des établissements scolaires privés. Une fois la tempête des indignations passées, puis dépassées, l’on revient à l’essentiel : c’est-à-dire comment gagner les prochaines élections.

Un transfert de culpabilité

Je ne puis, malheureusement, qu’arriver à la même conclusion que celle concernant le harcèlement scolaire. Aucune solution n’est possible, le mal continue.

Proposer des portiques dans les lycées ; proposer des policiers devant les collèges ; couper les vivres aux parents des délinquants, ne représente qu’un moyen de décharger sa culpabilité sur la société. Ensuite, on verra bien. Malheureusement, le on verra bien, nous y sommes déjà. Et c’est du tout vu.

Les impossibles solutions

Tant que l’on réfléchit de cette manière ; aussi longtemps qu’on ne se remettra pas en question ; aussi longtemps que l’on niera ses propres culpabilités, la condition de violence ne pourra que s’intensifier. Aujourd’hui, moins que demain.

Et quand bien même, dans un élan de lucidité et de sincérité, l’on voudrait proposer quelques solutions, on n’y arriva jamais, cela ne serait jamais possible. La raison est simple, on recouvrera à ceux-là mêmes qui ont provoqué cette situation. Les socialistes, les intellectuels, les philosophes, les féministes, les écologistes.

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– Le Sycrobsper vers les intellectuels

– Transfiguration de l’humain en Occident. La naissance de la monade

– Cancel et contre Cancel culture, une méchanceté bienheureuse.

– La fabrique de choc des civilisations et des opinions

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Aujourd’hui, plus que jamais, il est temps de tourner la page à la pensée dominante et destructrice.

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