Aller à ma boutique

L’AMOUR INSENSÉ DU POUVOIR POLITIQUE DANS LES DÉMOCRATIES OCCIDENTALES

L’opinion selon laquelle l’amour du pouvoir n’existe que dans certains pays du tiers-monde est largement erronée. Durant plusieurs décennies d’observation de la démocratie en France, j’arrive à cette conclusion, il n’existe nulle part ailleurs un amour aussi insensé pour le pouvoir que dans les pays de la démocratie occidentale.

Retrouvez mes dernières publications au prix défiant toute concurrence de 0,99 €, avant leur publication sur Amazon.

Payement sécurisé

Lorsque les élections approchent en France, le désir de vaincre son adversaire pour remporter les élections est tellement puissant que l’on s’empêtre dans des comportements irrationnels. La raison s’efface, la passion s’exacerbe à des niveaux jamais atteints.

On remarque sur les visages des candidats un air hagard, parfois maléfique. On eût dit que le prétendant à un poste de puissance est pris d’une sorte d’ivresse compulsive quasi épileptique.

Pour accéder au pouvoir, ou bien encore pour le maintenir, les élus sont prêts à toutes les manipulations. On crée la discorde entre les citoyens ; on s’acharne contre une population maghrébine méritante ; l’on crée des conflits là où ils n’existent pas.

Le point culminant est atteint lorsque, pour conserver son pouvoir, le président de la république transfère les problèmes qui surviennent à l’intérieur du pays vers l’extérieur des frontières. Ce qui revient à dire que, ne pouvant trouver une solution aux difficultés de son pays, le chef de l’état accusera un autre pays. Généralement, cela se traduit par la guerre. Le passé nous apprend ceci de manière éclatante.

Voici ce qu’écrivait Tocqueville dans son livre de la démocratie en Amérique.

À mesure que l’élection approche, les intrigues deviennent plus actives, l’agitation plus vive et plus répandue. Les citoyens se divisent en plusieurs camps, dont chacun prend le nom de son candidat. La nation entière tombe dans un état fébrile, l’élection est alors le texte journalier des papiers publics, le sujet des conversations particu­lières, le but de toutes les démarches, l’objet de toutes les pensées, le seul intérêt du présent.

Aussitôt, il est vrai que la fortune a prononcé, cette ardeur se dissipe, tout se calme, et le fleuve, un moment débordé, rentre paisiblement dans son lit. Mais ne doit-on pas s’étonner que l’orage ait pu naître ? » 1

1 De la démocratie en Amérique, Tocqueville, tome I, crise de l’élection. 1835

Retrouvez mes dernières publications au prix défiant toute concurrence de 0,99 €, avant leur publication sur Amazon.

Payement sécurisé

#Démocratie #élection #votre #partispolitiques #manipulations #pouvoir #puissance #amourdupouvoir #tyrannie #dictaturedelaPensée #abdesselambougedrawi #culture #