LES GRANDES IDÉOLOGIES DE LA DISPARITION DE L’HUMAIN : 1-MOUVEMENT POUR L’EXTINCTION VOLONTAIRE DE L’HUMANITÉ, VHEM

À travers quelques articles, je me propose de vous faire découvrir quelques mouvements, marginaux pour le moment, dont le but ainsi que l’objectif affirmés consistent en la disparition programmée de l’humain de la surface de la Terre. Le premier sujet concerne le mouvement pour l’extension volontaire de l’humanité ou VHEM. REGARDER LA VIDÉO DE CE TEXTE ICI
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LE VHEM, VOLUNTARY HUMAN EXTINCTION MOVEMENT
La création de ce mouvement, en 1991, revient à l’américaine Les U. Knight qui depuis 1970 est un fervent écologistes. Il énonce l’idéologie suivante :
1 Les détériorations climatiques, atmosphériques, environnementales, représentent l’œuvre finale de l’humain.
2 Les êtres humains sont à l’origine des pénuries qui affectent leurs propres ressources.
3 La surpopulation humaine provoque les souffrances. Par conséquent, la diminution sensible des humains réduirait ces souffrances.
4 Lorsque le nombre des humains diminuerait, ceux qui subsisteront connaîtraient une vie meilleure.
En corollaire, la seule manière de préserver l’environnement, de diminuer les souffrances consiste en ce que l’humain disparaît de la surface de la terre. Mais, cette disparition doit être volontaire. La mise en pratique de cette extinction volontaire humaine se fera par l’intermédiaire d’une vasectomie des hommes à partir de 25 ans.
Une fausse interprétation des faits
Lorsque l’on examine superficiellement la théorie du VHEM, on pourrait en conclure qu’elle présente une logique intrinsèque. Rien n’est plus faux que cette affirmation.
Les problèmes écologiques ne résultent pas de l’humain en ce qu’il est, mais d’un système qui s’est mis en place à partir de la révolution industrielle du XIXe siècle. Ce bouleversement a entraîné une généralisation de l’industrie polluante. Auparavant, les humains vivaient en harmonie avec la nature. C’étaient des paysans, c’étaient des pêcheurs, ou bien des chasseurs. La nature était belle et exubérante.
Si l’on devait fournir un effort, ce ne serait pas dans le sens d’abolir l’humain, mais plutôt de changer les systèmes délétères.
En ce moment, il existe des contrées en Afrique où cette pollution de l’environnement n’existe pas. De même, dans les pays scandinaves, les gens sont sensibilisés à l’environnement. Ils adoptent des habitudes, telles que prendre le vélo, marcher à pied, utiliser une énergie non polluante. Faut-il faire disparaître ces humains et ces contrées ?
Finalement, les tenants de la VHEM se trompent lourdement, tant dans leur analyse des situations, que dans leurs objectifs. Ils risquent de faire disparaître des personnes bénéfiques pour l’environnement qu’ils veulent si bien défendre. Alors, qu’à l’inverse, il eût fallu s’attaquer aux pollueurs et à eux seuls.
Des recommandations irresponsables
Les écologistes de ce mouvement d’extinction volontaire de l’humain, comme de nombreux penseurs, ignorent tout de la nature humaine. Il pourrait se produire plusieurs phénomènes :
– Après quelques années de vasectomie, le mouvement finirait par s’estomper de lui-même.
– S’il est possible d’avoir une mainmise sur les esprits de l’humain pour les pousser à se stériliser, il est possible par les mêmes moyens de les asservir.
– En se basant sur l’histoire, les dirigeants d’un pays trouveraient là le moyen de se débarrasser des opportuns en les stérilisant. Leurs familles, leurs proches, ceux qui sont de leur côté continueront de profiter de la vie.
Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce sujet. Plusieurs siècles de faits historiques me permettent de parvenir à cette conclusion, quel que soit le système que l’on met en place, il finit toujours par être corrompu, ensuite il est détourné pour une minorité.
VHEM, CRÉATION D’UN MONDE DE LA SOUFFRANCE
La croyance selon laquelle plus l’humain diminue, plus il sera heureux ne possède aucun sens. Aux temps anciens, lorsque les humains furent moins nombreux, cela ne les empêcha à aucun moment de créer le malheur, le désespoir, et les guerres.
Mais, naïvement, suivons ces personnes dans leur délire. On imagine que le plan de stérilisation fonctionne parfaitement. L’aboutissement en serait une population vieillissante, aigrie, malade, présentant toutes les tares possibles. Quant à la souffrance qu’on voudrait épargner, elle ne ferait que s’amplifier sans qu’on puisse lui trouver la moindre solution.
Une remarque finale, en ce moment, la population mondiale ne s’accroît pas et finira par diminuer, ceci ne conduira certainement jamais au bonheur d’une manière ou d’une autre.
Notez bien : le prochain article sera consacré à l’antinatalisme selon David Benatar
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