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III-CYCLE LIBÉRALISME DÉMOCRATIQUE, RETOUR À L’ESPRIT DÉLÉTÈRE DE XIXE SIÈCLE

Troisième et dernier article sur les misères du libéralisme économique dans les pays de démocratie. Le point de départ de cette série de textes est représenté par la notion de bullshit jobs selon David Graeber. L’anthropologue américain classe le travail en fonction de deux paramètres :

– L’utilité pour la société

– La satisfaction personnelle du travailleur

Même si cette classification revêt l’aspect du bon sens, ce n’est là que tromperie. Elle cache dans sa forme profonde un retour insidieux des principes fondateurs de libéralisme économique tel qu’il fut conçu au XIXe siècle. Un libéralisme basé sur le profit, et l’exploitation de la force productive du travailleur.

Pour en savoir plus, je vous invite à télécharger le dossier gratuit en suivant le lien est plus bas.

https://drive.google.com/file/d/1UXFIGfZSe11tUH2Cz7WoLs4MivPF3SGo/view?usp=sharing

Entreprendre sans morale, l’idéologie du libéralisme économique

Rappel les grands principes du libéralisme à ses origines

Le libéralisme économique est l’enfant de la Révolution industrielle. On peut résumer sa doctrine en les points suivants :

– Il faut laisser les capitalistes entreprendre librement.

– Il faut que l’État ne se mêle pas de l’économie.

– La morale classique ne doit pas s’appliquer à la liberté d’entreprise. Et donc aux entrepreneurs.

– Lorsque l’économie capitaliste prospère, l’ensemble de la nation prospère.

Ces idées ont été proclamées, en tant que dogmes, par Bernard Mandeville, David Ricardo, et Adam Smith…

Ainsi énoncées, il suffirait de laisser le champ libre à l’entreprise pour que la prospérité devienne réalité et se propage à l’intégralité de la nation.

Malheureusement lorsque l’on examine de près l’idéologie des ces penseurs, on se rend compte qu’elle dissimule une autre, cruelle et impitoyable.

Télécharger mon dossier gratuit sur le libéralisme économique

Le travail de l’ouvrier est inclus dans la valeur marchande d’un objet fabriqué

En fait, il y a un aspect du libéralisme économique que l’on se garde bien de dévoiler. La valeur travail de l’ouvrier est incluse dans la productivité. Ce qui revient à dire que lorsqu’on fabrique un objet, sa valeur de production inclut le coût du travail. C’est-à-dire le salaire de l’ouvrier.

Pour faire du bénéfice, le seul paramètre sur lequel on peut agir est le coût du travail.

Ricardo le dit de façon on ne peut plus claire, lorsqu’il y a crise et diminution des ventes, il faudrait baisser le salaire des ouvriers. On ne fait aucun effort autre que celui-là.

Justement, Ricardo propose de calculer ce salaire en tenant compte du minimum vital pour que l’ouvrier puisse survivre et régénérer sa force de travail.

Cette rémunération de l’ouvrier était calculée sur des critères suivants :

– Salaire le plus bas possible qui lui permet de se nourrir. En effet, un ouvrier affamé n’est capable ni de restituer la force de travail ni de travailler.

– Salaire minimum qui lui permet de se reproduire. Se reproduire est essentiel, puisque cela lui permet d’avoir une descendance qui constituera les futurs ouvriers de la bourgeoisie libérale.

– Ce salaire le plus bas possible inclus également, le logement, le chauffage. Qui appartiennent, bien entendu, aux entrepreneurs. Il n’y a pas de petits bénéfices.

Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas de bienfaisance, mais d’entretenir une main-d’œuvre pour qu’elle demeure en forme pour effectuer correctement un travail.

Le coût du patron lui-même n’est jamais inclus dans le montant qu’il faudrait dépenser pour fabriquer un objet. C’est-à-dire réduire ses marges de bénéfices lorsqu’elles deviennent trop importantes.

Finalement, du fait même de l’absence de morale, on concentre les efforts sur les plus faibles et les plus pauvres. Ne pas appliquer la morale classique sur les entrepreneurs fait partie du dogme du libéralisme. Faut-il le rappeler.

Misère, précarité, mortalité précoce, la rançon du libéralisme économique

Malencontreusement, au XIXe siècle et même au début du XXe, pour faire des bénéfices, les entrepreneurs faisaient travailler les ouvriers dans des conditions d’insalubrité, d’insécurité. Pour réaliser des économies de chauffage, les plafonds des manufactures étaient bas ; les usines mal aérées ; les machines ne présentaient aucune norme de sécurité.

Le résultat en fut des journées de travail longues, des conditions éprouvantes. Les ouvriers vivaient dans la misère, dans la précarité et mouraient à un âge jeune.

À cette condition de détresse, il faudrait ajouter que le patron, pour acquérir le plein de profit, mettait à la disposition des ouvriers des bicoques pour un loyer inadapté, de plus, il peut posséder les endroits de loisir tels que les bars, ou bien reprendre une partie du salaire qu’il a donné aux ouvriers sous forme d’emprunts à taux d’usure.

Si l’on fait le bilan du libéralisme économique, on se rend compte qu’il n’a apporté de confort que récemment et pour une courte période.

Retrouvez votre sagacité à travers mes ouvrages

J’œuvre de manière didactique, persévérante, pour que nous puissions conserver, d’une part notre esprit critique, d’autre part, aller au-delà de ceci, posséder notre propre vision.

Mes livres ne me permettront jamais de m’enrichir. Je laisse ceci à d’autres philosophes que je méprise.

Je poursuis mes propos dans un troisième article cherche même thème

Playlist utilitarisme

Playlist extinction de l’humain

 
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