Hommage à Flora Tristan
Je vous remercie pour avoir visionné mes précédentes vidéos sur le libéralisme économique. Vous pouvez télécharger en PDF gratuit le texte de l’ensemble de ces vidéos. Rendez-vous sur mon blog, abdesselamebougedrawi.com, ensuite à la section téléchargement.
Concernant le libéralisme économique, il est vital de prendre en considération les points suivants.
1 Une idéologie erronée
L’affirmation selon laquelle la libre concurrence, entre les entreprises ou les nations, engendre la prospérité est strictement erronée. En réalité, il ne s’agit pas de concurrence, mais d’exploitation. La guerre de l’opium constitue une illustration exemplaire. Pour vendre son opium à la Chine, l’Angleterre impose son commerce par la guerre. Ceci, d’une autre manière s’observe au niveau des entreprises. Où, est donc, la véritable concurrence ?
2. Misère, pauvreté, paupérisation
Durant toute son extension au 19e siècle, le libéralisme n’aura apporté que désolation, misère sociale, pauvreté, habitations insalubres. Le livre les misérables de Victor Hugo, les ouvrages d’Émile Zola, ou encore ceux de Flora Tristan, constituent les meilleurs témoins.
3. Colonisations, esclavagisme, exploitation.
Le libéralisme pour s’accroître, recourt au colonialisme, à l’importation d’humains, à l’esclavagisme, à l’exploitation des nations.
4. Le libéralisme économique se nourrit de guerre.
Il est possible, que la première, ainsi que la Seconde Guerre mondiale, lui soit tributaire. Pareillement, pour d’autres conflits.
5. Les décennies glorieuses ne sont pas dues au libéralisme.
La prospérité, éphémère il faut le rappeler, ne fut pas dû au libéralisme, mais à un ensemble de facteurs.
Il eût été important, de comparer la prospérité dans le monde capitaliste libéral, avec celle du monde communiste. Malheureusement, la tyrannie intellectuelle empêcha cela. Probablement, cette observation aurait fourni bien des conclusions, différentes de ce que les libéralistes proclament.
6. Retour à la paupérisation.
Progressivement, on assiste, sans que l’on ne s’en aperçoive, à une répétition des malheurs du 19e siècle. À l’heure où j’écris ce texte, nous n’en sommes qu’au début. Tout laisse présager, que le retour des misérables de Victor Hugo, n’est pas loin. Le fantôme de Fantine, hante les ruelles.
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Ce texte est un HOMMAGE À FLORA TRISTAN, militante française. Elle naît en 1803, et meurt à l’âge de 41 ans, en 1844.
Malgré son engagement pour la cause ouvrière et contre l’esclavage, elle est tombée dans l’oubli. Parmi ses œuvres, on pourrait citer, l’union ouvrière. J’espère, qu’à travers cette publication, on s’intéressera de nouveau, à elle. Je vous laisse découvrir et apprécier une de ces citations.
Chez le consul, dans les îles du Cap-Vert, m’attendait le spectacle d’une de ces scènes repoussantes d’atrocité, et si fréquentes dans les pays où subsiste encore ce monstrueux outrage à l’humanité, l’esclavage.
Ce jeune consul, représentant d’une république, cet élégant Américain ne paraissait plus, qu’un maître barbare. Nous le trouvâmes dans la salle basse, frappant de coups de bâton, un grand nègre étendu à ses pieds, et dont le visage était tout en sang. Le consul chargea M. David de nous expliquer, pourquoi il battait son esclave. Le nègre était voleur, menteur, etc., comme si, le plus énorme des vols, n’était pas celui dont l’esclave est victime ! Comme si, l’esclave ne devait rien à son maître, et n’était pas, au contraire, en droit de tout entreprendre, contre lui !
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