CONTRE INTELLECTUALISME, ENFIN LA LIBERTÉ DE PENSER PAR SOI-MÊME !

Je découvre par hasard sur un réseau social cette citation. « L’antiintellectualisme se porte à merveille dans cette société où les religions racontent que la première femme est sortie de la côte d’un mec et où la science nous enseigne que la surface du bassin océanique est à niveau tout autour d’une boule qui tourne !! Réfléchir ?! Ressentir ?! Pour quoi faire ?! Penser par soi-même ?? Quelle horreur !! » Cette déclaration serait de Patrice Canivez philosophe dont j’ignorais l’existence.

L’art du sophisme

Cette affirmation comporte une partie de la rhétorique trompeuse des sophistes de la Grèce antique. Rhétorique reprise largement, actuellement, autant par des intellectuels que par des hommes et des femmes de la politique. Elle consiste à faire référence à des choses qui n’existent pas, ou n’existe plus. Ce que le philosophe attribue à la religion est absent de l’univers mental d’une grande majorité des croyants.

Lorsque les philosophes font appel à pareilles argumentations, ils s’apparentent à des sorciers qui voudraient faire sortir des esprits. Par des incantations.

Les croyances religieuses, source de progrès

Les philosophes aveuglés par leur vanité considèrent que les religions représentent l’obscurantisme. L’humanisme qui replace l’humain au centre des intérêts est né dans le christianisme, l’Esprit du Christ, par des hommes et des femmes d’un courage exemplaire. Thomas Moore, Erasmus, Martin Luther ont davantage apporté à l’humain et à la civilisation occidentale que n’importe quelle philosophe de l’Antiquité.

C’est bien sous le Saint Empire romain de la nation germanique, chrétienne, que l’Europe évolua vers la forme actuelle. Dites moderne.

Des croyants précurseurs

Lorsque l’on examine la pensée de Ibn Toufeyl, celle d’Avicenne, ou encore celle de Avempace, on ne peut que leur reconnaître une philosophie moderne, largement en avance sur les époques. Même la nôtre.

Dans son conte allégorique, Ibn Toufeyl, bien qu’il fût religieux et théologien musulman, mit en place les grands principes de la modernité de la pensée :

– Principe de la table rase

– Principe de séparation de la connaissance et du savoir de la croyance

– Principe de l’acquisition du savoir par soi-même et par l’observation

Voici un paragraphe de cette allégorie philosophique, Hay Ibn Yakdane, de Ibn Toufeyl.

Si on considère un aveugle muni de raison et d’intelligence spéculative et qu’il évolue dans une ville conçue pour les voyants, il pourra reconstituer l’intégralité de cette cité. S’il devait recouvrer la vue, tout ce qu’il a imaginé correspondra à la réalité.

C’est une puissante pensée alors que ce philosophe arabe musulman vécut au XIIe siècle.

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les apports des croyances. Je voudrais simplement évoquer le Soufisme musulman que je considère en tant que réparateur des âmes délabrés.

Je croie plus en Platon

Philosophie, obscurantisme

En reprenant la logique du philosophe cité plus haut, je pourrais faire pareille déclaration à propos de :

– Aristote qui croyait que le monde était limité avec un bord gauche et un bord droit.

– L’ensemble des stoïciens, Marc-Aurèle, Épictète, Sénèque…, qui croient à l’existence du Cosmos.

Dans l’esprit d’Albert Camus, il existe une entité qui est le monde. Cette entité est absurde, selon ce philosophe médiocre au final.

Le monde n’a aucune existence, ce n’est que la conséquence d’un assemblage logique créé par nos esprits. On y adjoint les arbres, les fleurs, les couchers de soleil, les oiseaux qui gazouillent…

Que penser, par conséquent, d’un philosophe abruti qui explique que cet ensemble est absurde. En réalité, cette caractéristique ne possède aucun sens lorsqu’on la prête à un monde qui n’est ni indifférent, ni sensible, ni insensible. Le monde est une représentation mentale acquise au fil des influence, des poèmes, des romans, des imaginations.

Note, dans mon essai, le Sycrobsper et les intellectuels, je décrypte l’état mental et psychologique des intellectuels. Je décris, presque cliniquement, le Sycrobsper qui est une pathologie chronique qui envahit le mental des philosophes ainsi que celui des penseurs. Sycrobsper signifie, syndrome de croyances obsessionnels persistants.

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La liberté de réfléchir détruite par l’hubris des philosophes

Dans une récente conférence, un philosophe médiatique eut cette malheureuse déclaration. Lorsque les grands parlent, les petits se taisent. Les grands, bien sûr, sont les philosophes. Les autres, petits, sont représentés par des gens comme moi.

Il n’y a aucune liberté de pensée par soi-même sous la dictature et la tyrannie des intellectuels. Voici du reste une triste phrase d’intellectuels exaltés.

« Mieux vaut avoir tort avec Sartre que raison avec Aron ! »

Bien sûr, comme Patrice Canivez j’use de la malhonnêteté. La philosophie n’est-elle pas la meilleure des écoles pour cela ?

Note : j’aurais pu citer les multitudes de déclarations par de nombreux philosophes concernant les massacres d’humains en masse. Ce philosophe préfère s’écraser. Lamentable ! J’ai même l’intime conviction que certains philosophes par la sournoiserie, par méchanceté, par une rhétorique trompeuse, en vérité, préparent le terrain pour les génocides.

SPÉCIAL PLATON ET SOCRATE, DOSSIER GRATUIT

Ni Platon ni Socrate ne représentent les fondateurs d’une quelconque pensée novatrice.

L’opinion selon laquelle Platon, à travers son personnage Socrate, représente la base de la pensée moderne est strictement erronée. Elle est imposée par des intellectuels qui y trouvent le prétexte pour imposer une dictature sur les esprits.

Par sa méchanceté du rachitique, Socrate contribue à l’annihilation de l’esprit critique et à la destruction de la connaissance et du savoir. Pire, l’allégorie de la grotte associée au mythe de l’Atlantide conduit aux génocides.

Je vous invite à télécharger mon dossier spécial sur Platon et son personnage Socrate. Il est temps de tourner le dos des philosophes à la pensée tant archaïque que sidérante.

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Le moment est venu pour tourner le dos à des philosophes obsolètes et délétères.

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