Point de rupture et Point de non-retour dans les nations
Il y a dans le parcours des nations un moment dans lequel les relations se dégradent. Ceci fait partie de ces événements que connaissent les pays au cours de leurs histoires. La sagesse, la diplomatie peuvent contenir une situation l’empêchant d’évoluer vers le point de rupture. Cependant, en fonction du tempérament, le point de rupture présente des risques d’évolution vers le point de non-retour.
Je vous propose ma définition de ces deux notions qui sont complexes à appréhender
Le point de rupture
Il s’agit d’un niveau culminant dans la dégradation des relations entre deux pays, deux nations, voire deux civilisations. Le point de rupture fait suite à une dégradation des relations, souvent violente. Les éventuelles conséquences sont, rupture diplomatique, arrêt des échanges. Le point de rupture par sa puissance peut mener à la guerre. Ceci peut constituer un point de non-retour.
Dans le point de rupture, malgré la violence et la gravité de la dégradation des rapports entre nations, il est toujours possible de faire marche arrière. Les relations ne reviennent jamais à la condition d’avant la rupture. Et si elles devaient l’être, cela ne surviendrait qu’après l’écoulement d’un temps plus ou moins important. En effet, persistent des rancœurs dissimulées qu’il est important de déceler. Ces ressentiments, ces amertumes s’ils ne sont pas compris finissent par s’installer dans la normalité des pays ou des civilisations conduisant, fatalement, à un point de non-retour.
En exemple, relation entre l’Allemagne et la France. Après la Seconde Guerre mondiale, France et Allemagne sont au point de non-retour. Cependant, après des décennies, et pour faire face à l’Union soviétique, on élabore, progressivement, l’Union Européenne. Une entente s’installe entre les deux pays. Parce qu’on n’y prête guère attention, il existe un ressentiment antifrançais en arrière-fond chez les Allemands. L’humiliation de la défaite de la seconde guerre est toujours présente. Lors d’une commémoration commune de la guerre, le président français, généralement, à une attitude de condescendance envers les Allemands qui ne rêvent, au fond d’eux même, que de revanche. Probablement, cette revanche surviendrait dans les prochaines décennies.
Prochain article le point de non-retour
#pointderuptur #poindenonretour #dictaturedelapensee #cancelculture #soumission #journalismes #medias #Presse #standardisationdelapensee #SamuelHuntington #ÉricZemmour #FrancisFukuyama #RenaudCamus #grandremplacemenct #AlainFinkielkraut #MichelOnfray #chocdescivilisations #MichelHouellebecq #Publicité
