La vérité, ainsi que ce qui la concerne, est une question fondamentale chez les philosophes. Cependant, bien qu’ils donnent des explications à profusion, à aucun moment ils n’en définissent les caractéristiques.
Ma proposition sur la vérité est la suivante. Elle devrait posséder des qualités fondamentales :
– La vérité doit être transcendante. Elle est au-dessus des considérations humaines. Elle est indépendante, pareillement, de toutes les subjectivités.
– La vérité, si elle est reconnue en tant que telle, devrait être universelle. Universelle, parce que valable en tout lieu, et à tout moment.
Cependant, cette approche soulève le dilemme suivant. Qui pourrait attester qu’une proposition représente la vérité ? En fait, seul un être suprême au-dessus de toutes les contingences pourrait le certifier.
Pour cette raison, à travers les millénaires, les vérités sont l’apanage de divinités et d’entités célestes. Ce n’est pas l’humain qui déclare qu’un tel élément est vérité, mais bien cette représentation suprême. Ainsi, des Vérités ne peuvent être remises en question, on ne peut que leur obéir.
Il est amusant de constater que, La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, s’est faite sous les auspices de l’être suprême. Une explication est que, Robespierre pour se débarrasser du christianisme, invente une religion de substitution. Cependant, selon moi, c’est pour donner un caractère absolu à cette Déclaration. La république et vérité. Ceux qui sont contre la République sont contre la vérité. Leur sort est d’être guillotinés.
La suite dans le prochain article.
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