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CONTRE ANALYSE, QUESTION D’UN ENFANT DE 7 ANS SUR LE SENS DE LA VIE

À travers cette nouvelle rubrique, contre analyse, je vous propose une rectification de quelques articles que je juge dangereux. Ou bien, au minimum, erronés. Il est temps de tourner le dos aux discours stéréotypés des intellectuels et des philosophes. Penser par nous-mêmes est notre garantie liberté. Aujourd’hui, je me propose de faire une mise au point sur un article de France radio intitulé, À quoi ça sert de vivre ? Réponse avec la philosophe Marianne Chaillan

Le sens de la vie représente un thème pour adultes ayant suffisamment de recul dans leur existence

Le thème du sens de la vie est inépuisable pour les philosophes. Pourquoi pas ? Cependant, la question est posée par Gabin, un enfant de 7 ans. Marianne Chaillan, une professeure de philosophie, répond à ce môme en recourant à l’absurde de Camus. Particulièrement au mythe de Sisyphe. Je ne pense pas avoir vu une personne s’égarer autant que cette enseignante.

7 ans un âge décisif

On dit que, classiquement, sept ans constitue l’âge où l’on prend conscience de la mort en tant que disparition permanente. Avant cet âge, elle est représentée par des voyages, des absences, mais passagers.

Dans certaines circonstances de maladies incurables, des enfants peuvent acquérir, précocement, ce sens de la mort en tant que disparition permanente.

Chez un jeune enfant, l’interrogation sur la mort n’est jamais philosophique

Chez un jeune enfant, l’interrogation en rapport avec la mort, la vie en tant que méritant d’être vécue n’est jamais une question de philosophie. Pratiquement toujours, c’est une affaire d’angoisse. Angoisse sous-jacente et puissante.

Cas de l’enfant d’une coiffeuse

Je me rappelle, lorsque j’étais jeune médecin, d’une coiffeuse qui venait au centre médical où je travaillais pour coiffer patients et personnel. C’était une jeune femme de la trentaine, divorcée, vivant avec son enfant de 7 ans. Justement, ce dernier lui posait la question suivante de manière récurrente. Maman, de quelle hauteur faut-il tomber pour mourir ?

Puisque cette question revenait régulièrement, des amis lui conseillèrent de le présenter à un psychiatre ou à un psychologue.

Je lui fis cette proposition, avant de procéder à la mise en œuvre de quelque chose de lourd pour lui, vous devriez commencer, au préalable, par dialoguer avec votre enfant. Peut-être qu’à travers cette interrogation, il exprime une angoisse de perdre sa mère, ensuite, de se retrouver.

Commencez par a une discussion avec notre enfant angoissé

Je la revis quelques semaines plus tard. Elle me parla de son enfant, de la conversation qu’elle eut avec lui. Effectivement, son enfant de 7 ans développait une angoisse de la perte sa mère. Elle l’a rassuré, tout semble être revenu à la normale.

Que les philosophes s’occupent de philosophie et laissent les enfants angoissés, en premier lieu, à leurs parents.

Je crois que, Marianne Chaillan, est emportée par un besoin de succès ou de vanité, plus que par la raison. Pareillement à Socrate, telle une rachitique, elle est persuadée de résoudre, par des symboles, des conditions difficiles qui traversent des enfants.

Pour conclure

Gabin, enfant de 7 ans qui posa pareille question sur le bien-fondé de la vie et de la mort, de la nécessité de vivre la vie pleinement ou non, méritait avant tout d’être rassuré. Certainement pas d’être terrorisé par un Camus, qui en son temps, eut un effet délétère sur plusieurs générations. Cette affaire me rend triste.

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ECRiTAU mag, votre garantie liberté

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