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CONTRE-ANALYSE, À L’OUEST, RIEN DE NOUVEAU ! I

En même temps que l’Europe se dirige vers un autre conflit meurtrier, les dirigeants répètent les mêmes erreurs qu’auparavant. Que ce soient les intellectuels, que ce soient les philosophes, que ce soient les journalistes, ou encore les hommes et les femmes de la politique, ils recourent à la hargne et aux incantations.
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Une hargne tous azimuts

À chaque fois qu’en Europe il y a des conflits sérieux, on recourt à une rhétorique de hargne, de colère, d’indignation et de mépris. De cette manière, jamais on ne comprend les fondements mêmes du problème qui émerge. On peut citer le comportement occidental lors de l’installation du communisme après la Seconde Guerre mondiale. La raison eût été de se rapprocher de l’Union soviétique, aussi différente fût-elle. On préféra s’engager dans des hostilités dont l’inévitable logique se concrétisera par la guerre de l’Ukraine.

Même en période d’accalmie, les intellectuels de l’Occident s’attaquent à leurs propres populations. Entre le choc des civilisations, celui des cultures, et le grand remplacement, l’Europe poursuit sa vindicte.

Guerre en Ukraine, un conflit hors Europe

L’invasion de l’Ukraine par la Russie obéit à une logique historique, militaire, stratégique et sécuritaire. En aucun cas elle ne concerne l’Europe, encore moins sa sécurité. À y regarder de près, ce fut l’inverse puisque Zelensky voulait doter son pays de l’arme nucléaire. Ce que la Russie de Poutine n’accepterait jamais.

Pourtant, l’Europe s’engagea de façon frontale et directe dans une guerre contre la Russie. Que l’on ne s’y trompe pas, l’envoi de matériel militaire, d’armes, de munitions, d’avions est bel et bien une déclaration de guerre. Il en est de même des sanctions contre la Russie. Cependant, on le constate, aucune voix ne s’est élevée pour dénoncer cette aberration. Ceci rappelle une autre époque bien triste, celle de l’avant-première guerre mondiale. J’invite le lecteur à écouter les nombreux discours du kaiser Guillaume II, spécialement ceux du mois d’août 1914 devant le Reichstag. Aucune voix ne se haussa pour arrêter le conflit, aucune personnalité ne chercha la paix. Jaurès, l’une des rares personnes à avoir compris le désastre qui s’annonçait, fut assassiné. La conséquence fut désastreuse, on le sait.

Des incantations, encore des incantations

Lorsque la guerre en Ukraine s’engagea, encore une fois, une fois de plus, on recourt aux incantations, aux aphorismes pour remporter la victoire. Le lecteur se souviendra des journaux qui arboraient ces phrases :

– Poutine malade d’un cancer qui l’emportera

– le peuple russe de révolte contre Poutine

– l’Occident asphyxie l’économie russe.

L’ensemble de ces fantasmagories constituerait l’almanach des inepties de la décennie. Il est vrai que le ridicule ne tue pas. Cette affirmation est à revoir pleinement.

De fausses analyses

Ensuite, il y eut une pléthore d’articles se déclarant savants pour analyser la situation de la guerre entre Russes et Ukrainiens. L’on effectue des analogies avec la Seconde Guerre mondiale, l’on recherche des ressemblances avec Hitler, l’on procède à des comparaisons avec le pacte germano-soviétique. La liste n’est pas exhaustive. Lorsqu’on regarde de près ces articles, on constate qu’ils s’apparentent plus à des règlements de comptes qu’à des réflexions objectives et loyales.

Je continue mes propos dans le prochain article.

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