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PETITES PENSÉES AUTOUR DE LA RÉDEMPTION 

Je vous propose ma réflexion sur la rédemption qui représente une expérience émotionnelle douloureuse, poignante, triste. Parfois, elle s’accompagne, des amertumes des occasions manquées et de la vie que l’on aurait pu avoir. Même si la contrition et le repentir en diffèrent par des nuances, on peut les rapprocher de la rédemption.

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Traditionnellement, on rattache la rédemption à la religion chrétienne. Si l’on commet une faute envers la sainte Église, ou ce qu’elle représente, il devient nécessaire de se racheter par des actes de contrition, ou de repentance. Il est question de purifier son âme de cette imperfection qui l’a traversée. Ce n’est que de cette manière que l’individu pêcheur pourrait communier avec la perfection de l’esprit du Christ. Les actes pour se racheter, ceux pour se purifier, sont soumis à des variantes en fonction des circonstances, et de l’ordre ecclésiastique.

Il serait faux de rattacher la rédemption à la foi chrétienne. La rédemption peut survenir, pareillement, dans les systèmes dans lesquelles prédomine la pure raison.

Le marxisme constitue une raison scientifique selon laquelle la dernière étape de l’humain serait le communisme final qui représenterait une utopie dans laquelle les hommes vivraient heureux sans y être exploités.

Le communisme représenterait un ordre parfait et salvateur que ne sauraient polluer ceux qui s’en écarteraient. Les dissidents du communisme représentent l’ultime traîtrise. Comme pour la religion, ils doivent faire acte de rédemption, de contrition, et de repentance. On a désigné cette démarche par le terme autocritique.

Cependant, au-delà de la remise en question de l’action de rébellion, il pourrait être exigé l’ultime sacrifice pour le salut de la nation.

L’élément commun entre l’idéologie communiste et celle chrétienne demeure la préservation d’un système que l’on désire perfection. Un système qui, inéluctablement, sauvera l’humanité.

Ceux qui remettent en question cette perfection sont, soit purifiés par la contrition et la repentance, soit disparaissent devant la grandeur de la mission.

Il existe une autre forme de rédemption que l’on évoque rarement. Elle ne dépend d’aucune idéologie salvatrice. Elle ne dépend que la conscience.

Parce qu’elles possèdent une conscience, certaines personnes qui ont commis des actes moralement blâmables regrettent leur action. Bien que rien ne les y oblige, elles entrent dans une contrition pour se racheter.

Si dans le cas du communisme et de la religion chrétienne une autorité supérieure peut condamner, dans le cas de la conscience, aucune force n’est présente, en dehors de la conscience elle-même. Ceci représente l’ultime vertu de l’humanité, de la charité, et de la pitié.

Rares sont ceux qui ont compris la puissance de la conscience en dehors de Victor Hugo dans Les Misérables. Très peu d’œuvres l’évoquent. On pourrait citer deux œuvres cinématographiques, The fisher king, de Terry Gilliam ; Monsieur Holmes, de Bill Condon.

En ce moment, nous observons une profonde transformation des individus. Pour bien la comprendre, je vous invite à lire mon essai, transfiguration de l’Occident. La naissance de la monade. Disponible sur Amazon. Sous l’influence de cette transfiguration, l’humain nouveau présente les caractéristiques suivantes. S’il est cynique, ce terme possède une valeur de vertu ; il n’a besoin de rien d’autre que de lui-même. Essentiellement en Occident, les notions de conscience, de contrition, de rédemption disparaissent. Elles sont remplacées, de façon progressive, par une jouissance dans la souffrance d’autrui.

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