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UN ARTICLE DE JOURNAL LE MONDE

Dans le quotidien Le Monde en date du 22 mars 2025 ce titre, le fossé se creuse entre Bruno Retailleau et les musulmans de France.

Le monde, incorrigible, persiste à aborder des thèmes qu’il ne maîtrise pas. Ceci ne manque pas d’évoquer la situation en rapport avec la Revolution iranienne. En effet, lorsque l’Iran effectuait sa révolution, ce quotidien publiait des dizaines d’articles sur ce sujet. Les phrases étaient convenues avec ce genre de style, ce n’est pas tant le chiisme qui est préoccupant, mais plutôt…

La conséquence est que, malgré ce nombre de textes, aucun rédacteur du journal le Monde ne fut dans la capacité d’expliquer ce que c’est le chiisme, ce que c’est le sunnisme et qu’elle est la différence entre les deux. C’est une constatation qui n’est pas spécifique à ce quotidien, on pourrait l’étendre à Mediapart, à Marianne. En fait à de nombreuses parutions.

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Quotidien Le Monde, rien de nouveau

On aurait pu s’attendre à ce qu’un quotidien aussi vénéré que le Monde s’améliore à travers sa confrontation avec les événements. Il n’en est rien. Ce titre trompeur constitue une parfaite démonstration de sa méconnaissance des thèmes qu’il aborde.

En premier lieu, il n’existe pas de clergé en islam sunnite

Plusieurs décennies après la Révolution iranienne, ce quotidien persiste dans son ignorance du monde musulman. Contrairement au catholicisme, au protestantisme, ou même à l’Église anglicane qui sont structurés, l’islam sunnite ne connaît aucune autorité ecclésiastique en tant que clergé. Que des personnes revêtent un burnous, une djellaba, une calotte sur la tête, cela ne changerait rien à faire. En toutes circonstances, cela ne ferait nullement d’eux des représentants des musulmans.

En second lieu, le recteur de la mosquée de Paris ne représente que lui-même

En France, que des mosquées soient renommées, qu’elles soient dynamiques, cela ne concernera jamais les musulmans. Si elle est gérée par un statut d’association, une mosquée ne représente que ses adhérents. Les grandes prises de position devraient, probablement, obéir à un vote des membres. En dehors de cela, toute déclaration reste ce qu’elle est, une déclaration privée.

Finalement

Lorsqu’un ministre refuse de visiter une mosquée, cela reste une affaire personnelle. Qu’il y ait des calculs politiques, cela est certain. Mais, dans tous les cas de figure, cela ne concerne pas l’ensemble des musulmans. Probablement, faut-il chercher la raison du rejet de l’invitation dans la particularité du recteur de la mosquée lui-même. Au bout du compte, le quotidien Le Monde reste fidèle à ce qu’il est, prévisible et abordant des thèmes dont il ignore tout.