TRAGÉDIE DE NANTES 4, CETTE BARBARIE SANS GÊNE

Que ce soit l’assassinat d’une lycéenne à Nantes, que ce soit le crime dans une mosquée au Grand-Combe, l’élément commun est toujours le même, un désir avide de tuer. 57 coups de couteau dans le corps d’une jeune fille ; filmer son assassinat, ne sauraient représenter autre chose que cette jouissance macabre dans la mort d’êtres humains.
Les criminels, parlons-en
Traditionnellement, ce genre de crimes, on l’attribue, souvent de manière abusive, à quelques barbus. Dans le cas présent, il est question d’un apprenti nazi, et d’un islamophobe convaincu. Entendons-nous bien, il s’agit bien de souchistes. Chacun reconnaîtra les siens.
Nul ensauvagement, mais sauvagerie civilisée
Bien sûr, dans pareilles circonstances dans lesquelles le barbare est blanc et non musulman, l’on recourt à une terminologie bidon. Ici, c’est l’ensauvagement de la société. Le petit délinquant du dimanche, c’est de l’ensauvagement. Celui qui plante son poignard 57 fois dans le corps d’une jeune innocente constitue la folie bestiale. Celui qui filme son forfait, l’assassinat d’un homme qui priait, représente l’ultime perversion humaine.
Cagnotte de la honte et licence de tuer
Lorsque l’on organise une cagnotte pour soutenir un policier qui a abattu un jeune de 17 ans, on se détourne de la compassion, de la pitié. On rejoint, volontairement, les atrocités, on se complaît dans le putride. Même Faust, qui vendit son âme, s’en retournerait dans sa tombe.
Quelle responsabilité ?
Évidemment, ceux-là mêmes qui quotidiennement s’acharnent contre des Maghrébins méritants désavoueront l’évidence. L’évidence, pour eux, est qu’un souchiste ne saurait assassiner que proprement. L’évidence, encore, est représentée par la création d’un climat délétère propice à ce genre de crimes inhumains. Ensuite, devant le fait accompli, ils diront comme le kaiser Guillaume II à propos du désastre de la première guerre, je ne l’ai pas voulu. Ce genre de comportement de lâcheté, c’est du déjà-vu, au long des siècles.
Un point de non-retour
Depuis plusieurs années, pareil à Cassandre, j’annonce cette situation. Cependant, je suis condamné à ce que personne ne me croit, ou me prenne au sérieux.
Il y eut une telle transfiguration de la jeunesse française, que je crains bien que, quelles que soient les dispositions que l’on voudrait entreprendre, cela n’aboutisse à rien. Ceci s’explique par le fait que, arrivé à ce stade des manipulations, le désir d’assassiner l’emporte sur sa propre intégrité.
Je reviendrai ultérieurement sur ce sujet crucial.

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