IDÉOLOGIE DE LA SOUMISSION ET DE LA SERVILITÉ FACE AUX CRISES
Servilité face aux conflits
L’une des caractéristiques surprenantes en Occident concerne le comportement face aux crises majeures. Que ce soit la guerre, que ce soit un effondrement économique, que ce soit encore une faillite sociale, il existe toujours une solution efficace, simple et facile à mettre en œuvre. Cependant, on ne recourt jamais à cette solution. On lui préfère le délabrement par la guerre, par la crise économique, ou encore par les affrontements sociaux.
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Cette impuissance à résoudre les conflits provient, généralement, d’une soumission intellectuelle à des idéologies mises en place auparavant. Et auxquelles on se soumet.
La crise de 1929 aux USA, un frappant exemple
La crise de 1929 a été bien documentée. Il existe une multitude de documents, d’images, d’écrits, de films, de commentaires, de témoignages sur ce thème. Parmi les scènes les plus frappantes, celles des interminables files pour acquérir un morceau de pain et une tasse de café à bas prix. On appelait cela, bread line. Lignes de pain.
Cette crise tragique eut des effets délétères dont on pourrait citer la récession en Allemagne qui conduisit, certainement, à la Seconde Guerre.
Pourtant, tout cela aurait pu être évité
Lorsque surviennent des crises, globalement, presque toujours, on peut y mettre fin par la solidarité entre les humains. Les plus nantis partagent ce qu’ils possèdent avec les plus démunis. Cette solidarité, même si elle est temporaire, permet de traverser un cap difficile en attendant que la crise se résolve ou bien qu’on lui trouve une solution.
Concernant la crise de 1929, la solidarité ne fut jamais mise en œuvre. La raison de cet échec s’explique par l’idéologie anticommuniste et antisocialiste profondément ancrée dans les mentalités des Américains. L’emprise sur les esprits des Américains fut telle que la moindre velléité d’entraide passerait pour du socialisme encore du communisme. On préférera la destruction.
Des erreurs idéologiques qui se répètent
En ce moment, essentiellement en France, une crise profonde se prépare. En fait, elle s’est déjà mise en place. Cette crise, si l’on ne fait rien pour la stopper, pourrait conduire au black-out tant économique que social.
Ici encore, la solution passe par une solidarité entre les communautés existantes en France. Mais, par un partenariat d’égal à égal entre Européens et Africains. Cependant, l’esprit postcolonial et raciste associé à un profond mépris d’une population maghrébine méritante et travailleuse fera que l’on préférerait se saborder plutôt que de considérer les Africains, particulièrement les Maghrébins, en tant qu’égaux des Européens. On fera, largement, le choix de la faillite.
D’une certaine manière l’Espagne a bien compris le défi. Si l’on vante sa réussite économique, elle la doit, uniquement, à son partenariat avec un peuple exemplaire, les Marocains.
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