RÉPONSE IRRESPONSABLE D’UNE PHILOSOPHE À UNE INTERROGATION ANGOISSANTE D’UN ENFANT DE 7 ANS

À travers le cas de Gabin, un enfant de 7 ans qui s’interroge de manière angoissante sur le sens de la vie, j’exprime mon extrême indignation concernant les philosophes et la philosophie. Rien n’est plus pernicieux, rien n’est plus dévastateur que des intellectuels lorsqu’ils pensent tout connaître. Leur hubris sans limite est à l’origine d’une atmosphère de morosité, de résignation, finalement de désespoir. Ne vous laissez plus abuser par des intellectuels insidieux, je vous invite à retrouver mes publications sur Amazon.

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Que les philosophes épargnent les enfants
Sur France Info, Gabin, un enfant de 7 ans, pose l’interrogation suivante : à quoi ça sert de vivre ? Pour répondre à cette question angoissante, Marianne Chaillot, une éminente philosophe, recourt à Albert Camus et à son absurde. Rien n’est plus dévastateur, pour un enfant de cet âge, que ce genre d’attitude irresponsable et odieux.
7 ans, un âge dit décisif
Classiquement on dit que sept ans constituent l’âge où l’on prend conscience de la mort en tant que disparition permanente. Avant cet âge, l’enfant assimile le décès à des voyages ou à des absences, mais passagers. Cependant, dans certaines circonstances de maladies incurables, des enfants peuvent acquérir, précocement, ce sens de la mort en tant que disparition angoissante et permanente. Parfois traumatisante.
Inadaptation des études psychologiques sur l’univers cognitif de l’enfant
Globalement, les tests psychotechniques ainsi que les études sur l’univers cognitif de l’enfant sont essentiellement théoriques, occultant la personnalité singulière de chaque enfant pris dans son individualité. Ces études portent sur un enfant pris globalement alors que chaque enfant possède une expérience qui lui est propre. S’il existe une multitude de théories sur l’évolution des enfants, d’une part, aucune n’a démontré sa justesse, d’autre part, elles sont souvent en contradiction. Parmi les plus connues, on pourrait citer celle de Freud. En conséquence, s’appuyer sur des études de ce genre est une ineptie.
Chez un jeune enfant, l’interrogation sur la mort n’est jamais philosophique
Chez un jeune enfant, l’interrogation en rapport avec la mort, la vie en tant que méritant d’être vécue, n’est jamais une question de philosophie. C’est généralement le signe indirect de la présence d’une angoisse sous-jacente. Parfois puissante. S’il est pertinent de comprendre ce genre d’interrogations, l’essentiel est de savoir pourquoi un enfant les pose.
Cas de l’enfant d’une coiffeuse
Je me rappelle, lorsque j’étais jeune médecin, d’une coiffeuse qui venait au centre médical où je travaillais pour coiffer patients et personnel. C’était une jeune femme de trente-cinq an, divorcée, vivant avec son enfant de 7 ans. Justement, ce dernier lui posait la question suivante de manière récurrente. Maman, de quelle hauteur faut-il tomber pour mourir ?
Puisque cette question revenait régulièrement, des amis lui conseillèrent de le présenter à un psychiatre ou à un psychologue. Tandis qu’elle me coiffait, elle me fit part du cas de son fils. Je lui fis cette proposition : avant de procéder à la mise en œuvre de quelque chose de lourd pour lui, vous devriez commencer, au préalable, par rassurer votre enfant et dialoguer avec lui. Peut-être qu’à travers son interrogation, il exprime une angoisse de vous perdre en tant que sa mère, ensuite, de se retrouver seul et abandonné.
Commencez par rassurer un enfant angoissé
Je la revis quelques semaines plus tard. Elle me parla de son enfant, de la conversation qu’elle eut avec lui. Effectivement, son enfant de 7 ans développait une angoisse de la perte de sa mère. Après l’avoir rassuré son enfant et discuté avec lui, tout semble être revenu à la normale.
Que les philosophes commencent par s’occuper de leurs propres angoisses
Avant de s’engager dans une voie qu’ils ne maîtrisent généralement pas, les philosophes devraient au préalable résoudre leurs propres dérèglements psychologiques. Dans tous les cas, faire preuve d’humilité.
Marianne Chaillan emportée par sa vanité, plus que par la raison, propose à un enfant désespéré de prendre connaissance d’Albert Camus, de son absurde, de son mythe de Sisyphe.
Que les philosophes s’occupent des philosophes et épargnent nos enfants
Gabin, enfant de 7 ans qui posa pareille question sur le bien-fondé de la vie et de la mort, de la nécessité de vivre la vie pleinement ou non, méritait avant tout d’être rassuré. Certainement pas d’être terrorisé par un Camus, qui, en son temps, eut un effet délétère sur plusieurs personnes. Des générations furent bouleversées par Camus et par sa pensée, ils eurent bien du mal à s’en sortir. Qu’en serait-il, finalement, d’un enfant démuni et fragile ? Cette affaire me rend triste.
LIENS UTILES
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- CE QUI EST POSSIBLE VERSUS CE QUI N’EST PAS POSSIBLE
- VERS UNE EXTINCTION DES TYRANNIES DE BRUTALITÉ