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VERS UNE EXTINCTION DES TYRANNIES DE BRUTALITÉ

Comparaison succincte de systèmes face aux crises

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Le sujet d’aujourd’hui porte sur l’amoindrissement d’une forme particulière de la tyrannie. Ce thème est crucial puisque, en ce moment, une crise économique socioculturelle se met en place de façon irréversible. Pour subsister, des nations n’ont d’autres options que de s’en prendre à d’autres. Une guerre de survie des systèmes devient la règle. Des systèmes traverseront la crise avec un minimum de perte, d’autres sont amenés à disparaître. Particulièrement celui de la tyrannie barbare.

Il est important de savoir que, dans un but strictement didactique, je vous fournis des conditions schématiques.

Lorsque l’on observe les événements durant la décennie précédente, la conclusion est que, la tyrannie brutale, non seulement diminue, mais devient anachronique. Dans tous les cas elle est dangereuse, tant pour le despote lui-même que pour le peuple asservi. Toutefois, Il est impératif de distinguer les différentes formes de dictature.

La tyrannie bienveillante

Il s’agit d’un style de dictature ancien. Il est présent dans la Grèce antique ainsi que dans la Rome de l’empire. Durant le siècle des lumières, la majorité des philosophes percevait le despote éclairé en tant que sauveur d’une nation gouvernée par une monarchie absolue. D’une certaine manière, chez Jean-Jacques Rousseau, le Législateur représente le tyran bienveillant. Dans l’histoire récente, certains voient en Staline le tyran qui conduisait la Russie à la victoire contre Hitler, ainsi qu’à la modernisation du pays.

Le président de la Chine, celui de la Russie, sont perçus par leur peuple en tant que despote bienveillant.

La caractéristique principale de cette espèce de tyrannie est que son représentant œuvre dans l’intérêt général des citoyens. Les disparités sociales, les iniquités, sont combattues. Il en va de même de la corruption et des injustices. Si, globalement, la liberté d’expression est contrôlée, les citoyens sont fiers d’appartenir à un pays libre, indépendant, et dans lequel il y a peu de différence dans les fortunes sociales.

Lorsqu’il existe un soulèvement populaire, généralement limité, il est perçu en tant qu’ennemi du peuple et de la nation. Les citoyens acceptent facilement l’élimination des insubordonnés. C’est ce que préconise Jean-Jacques Rousseau dans son contrat social lorsqu’il déclare que, il faut forcer les gens à être libre.

En bref :

– Globalement, la tyrannie bienveillante est aussi solide que stable.

– Les citoyens, parce qu’ils aiment ce système, représentent le meilleur rempart contre des ingérences étrangères, ou bien encore contre les coups d’État. Dans tous les cas de figure, le peuple, dans son intégralité s’insurge contre les oppresseurs qu’ils soient de l’intérieur ou de l’extérieur.

– Dans ce système, il est hasardeux pour les militaires de provoquer un coup d’État. Le peuple ne les suivra jamais. Il peut même s’en prendra à eux pour les déloger et rétablir le dictateur bienveillant. Quand cela arrive, le sort de ces insurgés est funeste.

La meilleure protection du tyran bienveillant demeure le peuple lui-même.

– Ce système a tendance à se généraliser.

Parce qu’elles n’ont pas compris l’esprit de ce système, certaines démocraties qui entrent en conflit avec ces pays seront toujours les vaincues. Ces pays de démocratie auront à affronter le peuple dans son intégralité.

On pourrait citer au moins 2 exemples historiques. Le premier concerne l’affaire de la baie des cochons. Les Américains croyaient fermement qu’il suffirait d’envoyer quelques rebelles cubains pour que le peuple se soulève contre Fidel Castro. Ce ne fut pas le cas, bien au contraire. Le second exemple concerne la guerre du Vietnam. Ici encore, on pensait qu’une guerre convertirait les vietnamiens au libéralisme capitaliste. En connaître largement le résultat.

La dictature brutale

Dans ce genre de dictature, la seule volonté qui existe est celle du tyran. Le despote utilise toutes les formes de brutalité pour briser les velléités de liberté. Le dictateur n’a qu’un seul but, se maintenir au pouvoir même si, pour cela il faut exterminer une partie de la population. On retrouve cette situation dans certains pays d’Amérique latine et d’Afrique.

Le principal danger est qu’il n’y a qu’une seule façon de se débarrasser du tyran, un coup d’État, une élimination physique, rarement une révolte populaire. Le pays n’est plus stable, devient fragile par rapport à des puissances dites ennemies. Dans ce style de dictature, un pays peut contrôler un autre par la pression qu’il peut mettre sur le tyran. Ensuite, ce dernier se chargera de la répercuter sur ses propres citoyens. Je veux dire qu’une puissance étrangère pour contrôler l’ensemble d’un peuple se contentera, à chaque fois que cela est possible, de menacer le tyran. Ce dernier, pour demeurer au pouvoir, fera chargera le reste.

En bref :

– Dans le système de dictature brutale, le tyran ne possède pas le soutien du peuple. Si le peuple craint le despote, rarement il s’engage dans une révolte pour le protéger contre des attaques provoquées par un pays ennemi. Ou contre un coup d’État. Le destin du tyran est des plus aléatoires. Lorsqu’il tombe par terre, nombreux seront ceux qui le piétinent, son peuple en premier lieu

– Lorsqu’un coup d’état survient, généralement, il est applaudi. Les citoyens sont heureux de se débarrasser de celui qui les oppressait.

– D’une manière générale, le système de la tyrannie brutale entraîne une stagnation du pays. Il devient dans l’incapacité de progresser et d’évoluer avec le monde ambiant.

Que pourrait-on dire des pays de démocratie ?

Pratiquement toujours, en démocratie, les nations sont protégées contre les prises de pouvoir par les militaires. Ceci peut s’expliquer par le fait que les citoyens participent à leur propre destin. Lorsque le chef de l’État d’un pays démocratique est menacé, le peuple se soulève dans son entièreté. Cependant, ceci risque d’être remis en question. En effet, la Cancel culture, la tyrannie intellectuelle, l’amour sans limites du pouvoir par les élus fait que, progressivement il y a un décalage entre les représentants du peuple et le peuple lui-même. Parallèlement, l’augmentation des affaires de corruption de l’élite entraîne une défiance vis-à-vis d’eux.

Progressivement, émerge dans les démocraties l’idée d’un despote bienveillant. Généralement, les peuple de la démocratie libérale, ne pouvant influencer sur leurs élus, choisissent la voie du nationalisme et des extrêmes. Lorsque l’on observe ce phénomène de près, on ne peut que constater qu’il est question, indirectement, de retour au despote éclairé. Que l’on ne s’y trompe pas, dans le passé, ceci entraîna la guerre en Europe.

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