Aller à ma boutique

CHASSE AUX E-BOOK GRATUITS, L’INSUBORDINATION DES SERPILLIÈRES,

Présentation de l’ouvrage, l’insubordination des serpillières

GRATUIT LE SAMEDI 12 JUILLET 2025 SUR AMAZON

Aujourd’hui, je vous présente, insubordination des serpillières de l’auteur Alain T. Brunner.

Comment décrire un homme dont l’épouse, parce qu’elle porte le nom de Joséphine, se prend pour une impératrice ? Un pauvre type !

Mais, lorsque la Joséphine fait de la tragédie et se croit une descendante de Sarah Bernard, le pauvre type devient une serpillière.

Horace Kilfit, docile époux d’une Joséphine et père d’une Angélique, rassemble les attributs d’un pauvre type et d’une serpillière.

Lorsque les choses allèrent trop loin, même pour une serpillière, Horace Kilfit comprit que le seul moyen pour recouvrer sa tranquillité consiste à assassiner sa fille puis son épouse. Dans cet ordre, ou dans un autre.

Comme le dit une héroïne de ce récit, « Je déclare, solennellement, que l’insubordination des serpillières a débuté. »

Humour noir, absence totale de moralité, crimes ignobles. Parallèlement, une réflexion sur notre condition présente.

Description du héros, métamorphose et insubordination débutante de Horace Kilfit

Horace Kilfit, héros principal de mon roman, l’insubordination des serpillières, est confronté à la réalité d’un courage populaire ciblé. Généralement, la foule s’en prend avec véhémence aux faibles et se comporte servilement face aux puissants. À travers des extraits de mon roman, je vous propose de connaître l’évolution de l’état d’esprit d’un Horace Kilfit, brave serpillière qui entre dans l’insubordination.

L’INSUBORDINATION DES SERPILLIÈRES EXTRAITS

Horace arrive à la hauteur d’un passage piétonnier. Une dizaine de personnes attendaient le signal pour le traverser. Généralement, cette route était bondée de voitures. Cependant, à cet instant, par un miracle, il n’y eut aucun véhicule. Bien que le feu fût encore rouge pour les piétons, hardiment, Horace s’engagea dans la chaussée pour la traverser. Il sentit derrière son dos des regards furibonds. On s’adressait à lui avec dédain :

« En voici un malappris qui ne respecte rien. »

« Monsieur, comme nous, il faut respecter les signaux. »

Quelques-uns échangèrent quelques mots que la pudeur m’oblige à ne pas restituer. D’autres, amers, trouvèrent là l’occasion pour discourir sur la profanation de ce monde d’aujourd’hui.

« Voyez-vous, ces jeunes ne respectent plus rien.

— Vous avez raison, ma chère dame, vous êtes bien brave. Si on laisse faire des gens comme ce monsieur, demain, ce sera l’anarchie et le désordre.

– Parfaitement, rétorqua une troisième personne. L’on commence par un manque de respect pour les feux de régulation de la circulation, ensuite on va plus loin, l’on se sert dans nos frigidaires. »

Ce qui est remarquable demeure en ce que la foule emportée par ses griefs envers Horace, rata plusieurs fois l’occasion de traverser, également, la chaussée. Elle ne remarqua pas plusieurs faveurs pour les piétons. Lorsqu’elle échappa à leur étreinte, et en traversant la route illégalement, lorsqu’il fut de leur côté et leur lança :

« Espèce de pourris séniles et dociles. »

Horace passa devant l’immense propriété du gouverneur. Elle était imposante, elle était magnifique, elle était luxueuse. Il imaginait la vie heureuse qui s’y déroulait. De bons dîners, de bons anniversaires, des enfants joufflus, de magnifiques hypocrisies. Ensuite, il gara sa voiture à quelques mètres de l’entrée du cimetière national. Il parcourut une courte distance, resta debout devant la grille du portail. Il contempla cette multitude de croix blanches que l’on dédie, généralement, à ceux qui sont morts pour la nation. Il ne put s’empêcher de faire une analogie entre la magnificence de la propriété du gouverneur avec l’étroitesse de ces sépultures, si tristes et si anonymes. Il se demanda, pourquoi tant de jeunes, ne demandant qu’à être heureux, furent sacrifiés pour des personnes telles que le gouverneur. Et bien d’autres. Il se mit à détester ces jeunes crédules qui, heureux, partent au génocide le sourire aux lèvres. Ensuite, les décorations et les honneurs somptueux pour les généraux qui les ont conduits à la mort. Pour les autres, la consécration par un tombeau pour un soldat inconnu et anonyme.

Sans qu’il ne pût s’en détourner, il revit, encore une fois, la scène durant laquelle il traversa ce passage piéton illégalement. Il remémorait cette scène où de braves personnes l’empêchèrent de le faire. Il aurait désiré que ces individus usassent du même courage pour convaincre leurs enfants de ne pas mourir dans une guerre. Mais, eux-mêmes, étaient-ils seulement conscients de leur soumission et de leur servilité ?

#AlainT.Brunner #écrivain #culture #romancier #humournoir #crimes #insubordination #ebookFree #Free #Ebook

Un commentaire pour “CHASSE AUX E-BOOK GRATUITS, L’INSUBORDINATION DES SERPILLIÈRES,

  1. Pingback: EBOOK GRATUIT, L’INSUBORDINATION DES SERPILLIÈRES – Alain T. Brunner