Le thème de ce jour, point critique, point de rupture, point de non retour
Cette publication représente un complément aux précédentes dont le thème était, la destruction des nations par leurs propres intellectuelles. Je vous invite à vous rendre sur mon blog, abdesselambougedrawi.com, ensuite, à la page de téléchargement. Vous y trouverez plusieurs documents PDF en téléchargement gratuit.
Lorsque j’étais étudiant à la fac de médecine, on nous enseignait les pathologies selon un schéma classique. Nos professeurs nous faisaient la déclaration suivante, on vous fournit les schémas globaux d’une maladie. Il vous appartient, avec votre future expérience personnelle, de nuancer les choses par la suite.
Dans mes publications, je reprends à mon compte cette démarche. J’expose les principaux axes d’un thème majeur, ensuite, il nous appartient, à nous tous, en fonction de notre expérience d’en connaître toutes les nuances.
Abordons, donc, comme mes anciens cours de médecine, le thème de ce jour. Point critique, point de rupture, et point de non-retour. Lorsque Michel Onfray et ses amis représentent un handicap pour leurs nations.
Schématiquement, une crise grave à l’intérieur d’une nation est soumise à un schéma général évolutif. Remarque, ce même schéma peut s’appliquer aux relations entre nations. Dans mon exposé, je me contente d’une crise au sein d’un même pays.
Première étape, point critique.
Avant qu’une crise ne s’installe dans un pays, il y a d’abord le point critique. Il consiste en un ensemble de signaux alarmants. Une partie de ces signaux peut être la suivante. Une baisse de la consommation alimentaire ; une augmentation de la consommation d’alcool et d’antidépresseurs ; une augmentation des certificats médicaux ; un climat général de morosité ; l’émergence d’idées extrêmes, ou bien encore, de thèses du complot.
La diversité de ces signaux dépend, du contexte historique, politique, et social. Évidemment, de la culture du pays lui-même.
À ce stade, il eût fallu écouter les gens, interpréter les signaux de détresse, ensuite trouver une solution. Malheureusement, l’incompétence notoire des intellectuels, des politiciens, fait qu’on ne les prend pas en considération. La crise évolue vers le stade ultérieur.
Seconde étape, le point de rupture.
La caractéristique du stade de cette crise est que tous les indicateurs antérieurs se cristallisent. Ils s’installent dans le quotidien des citoyens. Il y a émergence et persistance, des idées extrêmes, celles encore des théories du complot. Les dérives idéologiques deviennent quotidiennes. Les partis d’extrême droite, qui étaient minoritaires et rejetés, s’installent, progressivement, dans le naturel.
L’inaptitude, encore elle, des intellectuels ne fait qu’empirer une situation malsaine. En exemple, en France, on avait assisté à une série de publications, d’Éric Zemmour, de Michel Onfray, ou encore, de Michel Houellebecq. Pire, ces intellectuels deviennent un obstacle majeur pour la résolution des problèmes.
Au point de rupture, il est encore possible de faire marche arrière, pour trouver des remèdes. Cependant, ceci demande plus de patience, plus de temps.
Troisième étape, le point de non-retour.
Au point de non-retour, plus rien n’est possible. Grâce à l’action d’intellectuels, quoi que l’on fasse, quoi que l’on veuille faire, quoi que l’on puisse faire, cela ne servirait à rien.
Les personnes qui, dans un élan de lucidité, prôneraient le retour à la raison, seraient totalement laminé par la cancel culture. On arrive à ce paradoxe, les solutions pour cette crise sont évidentes, mais personne n’ose les proposer.
Un exemple historique, celui de la crise de 1929 aux USA. À ses débuts, il était possible de proposer une solution, basée sur la mise en commun des richesses, pour un temps limité. Malheureusement, toute personnalité politique qui parlerait de solidarité, ou de mise en commun des biens, sera taxée de bolchevique. On préféra que s’installe une crise dévastatrice.
Autre exemple contemporain, en ce moment, comme je l’explique dans mes essais, l’Europe, particulièrement la France, fonce vers une crise insurmontable. L’une des réponses sera un partenariat avec des pays africains. Cependant, du fait de l’arrogance, du fait de l’esprit de colonialisme, de l’esprit du racisme, et de la dominance de l’extrême droite, aucune solution en ce sens ne pourrait être mise en œuvre.
On préfère, se saborder, plutôt que de considérer les Africains d’égal à égal.
Ceci est triste, ceci est regrettable, mais, lorsque l’on écoute ce lourdaud de Michel Onfray parler de choc des civilisations, on comprend tout.
Finalement, Michel Onfray et ses clones, représentent un handicap majeur pour l’évolution de leur propre nation. Bien sûr, irréfléchis, ils affirmeront le contraire. Ensuite, ils s’acharnent contre une population méritante, et innocente.
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