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CORRUPTION DU JOURNALISME EN DÉMOCRATIE EN OCCIDENTALE. HARGNE, SOUMISSION, IMITATION  

Une interrogation légitime serait, pour quelles raisons je m’interroge exclusivement à la corruption des intellectuels dans le monde occidental et démocratique ? La réponse tient en ceci. Dans les pays de dictature, ou encore d’idéologie, la pensée intellectuelle se met au service du despote. La différence entre les publications est représentée par le degré de servilité. Un intellectuel, ou un journaliste se différencient d’un autre par la puissance de l’éloge du despote ou du système tyrannique.

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Je continue mes propos avec quelques caractéristiques que l’on observe chez les journalistes en occident et par extension sur l’ensemble de la communauté intellectuelle.

Un esprit d’imitation

C’est un des aspects les plus curieux des médias dans les démocraties. Lorsqu’un sujet est glorifié par un média, les autres suivent machinalement et instinctivement. Ce n’est plus la vérité de l’événement qui est important, ce qui prime est sa portée éclatante ou non. Ainsi, lorsqu’un fait rencontre l’état d’esprit des journalistes, il est repris à l’unisson. De cette manière, un fait banal ou non se trouve amplifié au-delà de sa signification. Ce phénomène se trouve exacerbé avec l’apparition de radios et de télévisions en continu. Justement, lorsque vous regardez ces émissions, vous constaterez que le bandeau portant le thème est repris pratiquement à l’identique sur toutes les chaînes.

Une surenchère de hargne

On pourrait dire que la bêtise entraîne une autre. Du fait même du succès d’une émission, d’autres lui emboîtent le pas pour limiter. Les émissions finissent par se ressembler, les propos pareillement. La qualité s’efface pour être remplacée par un mélange de propos autant tendancieux que sonore. Celui qui crie le plus fort, celui qui diffame le plus, représente le gagnant. Mais, le gagnant de quoi ?

Une transfiguration profonde de la morale journalistique

Dans de nombreux articles et publications, je décris l’émergence d’un homme nouveau. Les lecteurs qui voudraient savoir plus sur ce thème sont priés d’acquérir mon ouvrage, transfiguration de l’humain en Occident. La naissance de la monade. Disponible sur Amazon.

Cet humain nouveau, ou monade, présentent les caractéristiques suivantes :

– Il n’a besoin de rien d’autre en dehors de lui-même.

– Il est cynique, mais le cynisme est perçu en tant que vertu.

– Il est obstiné. Quelle que soit la preuve qu’on lui apporterait, il persisterait dans son opinion défectueuse.

– Il est réfractaire et contrarié par tout élément incompatible avec sa manière de penser.

Le journalisme, globalement, devient une incarnation de ce style de personnalité. Pire, l’intellectuel utilise sa notoriété, sa rhétorique, sa philosophie pour une cause fallacieuse. Ou encore pour projeter sur autrui sa propre angoisse. Même si ses propos sont contraires à l’éthique journalistique, même si ses déclarations défient la morale commune, combien même en lui démontrerait l’absurdité de ce propos, le journaliste sera fi de tout ceci.

Pour l’intellectuel, le fait qu’on s’oppose à lui constitue la preuve irréfutable qu’il a raison. Coûte que coûte, et advienne que pourra. Le journaliste se métamorphose en un Don Quichotte bouffon qui ne défend que les causes pernicieuses.

En fin de compte

Lorsque s’installe la Cancel culture, lorsqu’il existe des manipulations des esprits, parce qu’il devient corrompu, le journalisme s’engage dans la voie de la docilité et de la soumission. Les journalistes, les intellectuels ne connaissent qu’une seule chose. Ils doivent leur renommée, leur confort, à leur maître. Ils abandonnent tout esprit de liberté pour devenir ce qu’on veut qu’ils soient.

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