UN ARTICLE DE LE MONDE SUR LA DÉMOCRATIE SAPÉE AUX USA

Mircea Cartarescu, écrivain, affirme : « La démocratie est aujourd’hui sapée non par un quelconque “Etat voyou” sur l’“axe du mal”, mais par les États-Unis eux-mêmes »
Perturbations émotionnelles
Mes lecteurs savent que je n’ai aucune estime pour le quotidien Le Monde. Il est prévisible, ses analyses sont au mieux, incompétentes. Ses invités, étrangement vains. Je décris le syndrome de croyances obsessionnelles persistants, ou Sycrobsper dans l’un de mes essais. Ceux qui souffrent de ce mal, sont persuadés qu’un quelconque danger s’abat sur leur nation et qu’ils sont les seuls à y apporter une solution.
Ce symptôme s’accompagne, généralement, d’une autre pathologie qui consiste, non pas à examiner des faits, mais sa propre anxiété. Généralement, les articles émanant de ces personnes relèvent plus de l’esprit d’inquisition, que de celui d’une publication loyale, objective, et neutre. J’ai dénoncé à plusieurs reprises ces tendances délétères qui faussent l’esprit du jugement. Michel Onfray, en représente l’un des meilleurs garants.

Retrouvez mes dernières publications au prix défiant toute concurrence de 0,99 €, avant leur publication sur Amazon.
Payement sécurisé
État de vanité psychogène
L’une des caractéristiques que j’observe chez de nombreux intellectuels de l’Occident consiste à dénigrer, souvent insulter, tout ce qui diffère de leur concept de l’universalité. Ce que dit un intellectuel ne repose plus sur la rigueur de l’analyse ainsi que sur l’honnêteté des propos, mais bien sur ses convictions propres. Ses convictions ne sont jamais remises en question, quelles que soient les circonstances, malgré les guerres du passé, malgré les crises, malgré les conflits. Dans mon essai, discours sur l’universalité en Occident, j’affirme que le concept d’universalité conduit souvent aux génocides. Par ailleurs, pour ceux et celles qui sont intéressés, vous pouvez télécharger mon dossier spécial, défaire Platon.
En corollaire, les articles de nombreux quotidiens, y compris ceux de Le monde, représentent un militantisme, un règlement de compte, des représailles, plus qu’ils ne sauraient constituer un travail de journalisme. Je ne sais, si je peux parler d’intégrisme.
Une méconnaissance des USA
Chez les Anglo-saxons, Américains compris, il existe un esprit de consensus ou de compromis. Chez les Anglais, la meilleure illustration demeure l’église anglicane pour laquelle j’ai consacré un essai disponible sur Amazon. Chez les Américains du Nord, ce consensus est à la base de leur démocratie et de leur mode de scrutin pour désigner le président de la République. En effet, les pères fondateurs de la nation américaine recherchaient un système électoral qui ne fournit à l’élu nulle position semblable au roi de l’Angleterre. Ce mode de scrutin, les journaux tels que le monde, en parlent énormément, sans réellement le comprendre, ou encore l’expliciter. L’objectif du mode électoral américain est de tout entreprendre pour que le président puisse représenter l’État fédéral tout en ne bénéficiant pas du pouvoir d’un monarque. C’est là, bien, un aspect ultime du sens du compromis.
Quel que soit le pouvoir du président, quelle que soit sa volonté d’accaparer ce pouvoir, il ne pourrait le faire. La loi ne l’y autorise certainement pas. Quant à réformer la constitution, de manière analogue à ce qui se passe en France, ce ne sera jamais le cas.
Il en ressort que Mircea Cartarescu ne possède aucune connaissance du fonctionnement de la démocratie américaine.
Cartarescu, auteur de l’article, ne tient pas compte du peuple américain
Qu’on l’aime, ou encore qu’on le déteste, une réalité s’impose, Donald Trump fut élu de manière légale, écrasante, et démocratique. C’est mal connaître le peuple américain que de penser qu’il accepterait de se faire guider par un dictateur, quel qu’il fût. Cette nation, dans les moments difficiles, trouvera toujours ce qu’il y a de mieux à faire pour elle. Cela se constate à travers les décennies, et les siècles.
Que l’auteur de l’article s’occupe de sa propre démocratie et oublie les USA. Le recours aux inepties telles que, la démocratie est sapée dans les USA et non dans l’axe du mal représente une sottise. Inexcusable.
Toujours ce recours à Francis Fukuyama ou bien à Samuel Huntington
Parmi les pratiques que je déteste chez les journalistes, celui qui consiste à recourir à des penseurs supposés extraordinaires m’est le plus odieux.
J’ai répondu à la thèse de Francis Fukuyama, la fin de l’histoire et le dernier des hommes, par un contre essai, la fin de l’histoire n’aura pas lieu. J’invite le lecteur à ne pas se laisser mystifier par Fukuyama, auteur autant insipide qu’incompétent.
Pareillement, j’ai écrit un article à charge contre cet auteur intitulé, lorsque l’on s’appelle Francis Fukuyama, l’on s’écrase. J’ose dire que, lorsqu’on se réfère à Fukuyama on devrait, pareillement, se taire. Ou se terrer. Je demande pardon pour cet insipide jeu de mots, pourquoi déranger l’intelligence pour si peu ?

Retrouvez mes dernières publications au prix défiant toute concurrence de 0,99 €, avant leur publication sur Amazon.
Payement sécurisé
#MirceaCartarescu, #démocratie #dictature #axeDuMal #quotidienLeMonde #Occident #DonaldTrump #FrancisFukuyama #abdesselambougedrawi #culture #Écrivain #Maroc #écrivainsmarocains
- UNION EUROPÉENNE, UNE PRÉSOMPTUEUSE VISION DU MONDE
- FRANCE, LA GENÈSE DES APATRIDES
Pingback: UN ARTICLE DE LE MONDE SUR LA DÉMOCRATIE SAPÉE AUX USA - ECRiTAU magazine