INTELLECTUELS EUROPÉENS, UN COMPORTEMENT DE VANITÉ ET D’AUTODESTRUCTION
Un observateur avisé ne saurait que le constater, les intellectuels, quelles que soient leurs disciplines, s’engagent dans un comportement de dénigrement, de harcèlement, d’invectives, de déclarations défiant la raison. Si ce phénomène s’observe généralement en Occident, il trouve son paroxysme avec les philosophes, les penseurs, les journalistes français.
NOTE : À la fin de c texte, une transcription audio de ce texte vous est proposée. 3 mots sont prononcés à l’anglaise. Au lieux d’Hubris, vous devriez entendre Hubris (Phonétiquement Hubirsse).
On aurait tort de penser que cette tendance désastreuse est actuelle, elle puise ses origines au cours des décennies précédentes. Elle a commencé avec Jean-Paul Sartre et Albert Camus, pour se poursuivre à travers quelques inconditionnels de choc des civilisations de Samuel Huntington. Ce best-seller, malheureusement, enfanta quelques autres idéologies dégénérées que l’on s’empresse de considérer en tant que croyance absolue. Il suffit de lire et d’écouter Michel Onfray.
J’ai décrit à travers au moins 4 de mes ouvrages l’avènement de cette folie :
– La fabrique du choc des civilisations et des opinions
– Le Sycrobsper et les intellectuels
– Transfiguration de l’humain en Occident. La naissance de la monade
– Discours sur l’universalité en Occident
Dans mon essai, le Sycrobsper et les intellectuels, je décris une angoisse persistante chez l’élite pensante. Pour rappel, Sycrobsper signifie, syndrome de croyance obsessionnelle persistant. Les intellectuels atteints de ce mal sont persuadés que leur pays encourt un grave danger et qu’ils sont les seuls à pouvoir le sauver. Bien sûr, leur destin, pareillement à celui de Cassandre, est de ne jamais être crus. Ceci engendre une anxiété délétère, elle-même à l’origine d’un comportement odieux de violence à l’égard de ceux que l’on soupçonne de vouloir saper la nation.
Dans la fabrique du choc des civilisations et des opinions, je décris comment la mauvaise foi des intellectuels et des philosophes conduit à la création de manière artificielle d’un choc des civilisations entre Occident et musulman. Cependant, au-delà de cette vision, je décris également comment on fabrique les idées et les opinions.
Dans mon essai, transfiguration de l’humain en Occident. La naissance de la monade, de manière didactique, je démontre comment progressivement l’élite intellectuelle a pu transformer de façon radicale la pensée humaine en Occident.
Enfin, dans un ouvrage récent, discours sur l’universalité en Occident, j’affirme que le concept d’universalité, fabriqué de toutes pièces bien sûr, conduit au génocide.
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En faisant le bilan de mes publications et de ma pensée, je ne peux que constater que les faits me donnent raison. En effet, on assiste à l’émergence de citoyens européens possédant les caractéristiques suivantes :
– Ils n’ont besoin de rien, en dehors d’eux même. La notion de famille, de parents, d’amitié, s’estompe dans leur esprit.
– Un comportement de cynisme. Cependant, le cynisme est perçu en tant que vertueux.
– Un comportement d’entêtement se traduisant par un déni des réalités associé à un refus de toute logique. Si on présente à ces personnes des faits basés sur une argumentation rationnelle, ils la rejetteront.
Probablement, un terme qui pourrait les décrire au mieux serait celui d’hubris.
L’un des effets adverses de cette déviation en France est représenté par une tendance indicible à l’autodestruction. Cette situation découle du fait que, n’ayant pas la capacité de détruire les Maghrébins au sein de leur culture, l’animosité des intellectuels se polarise sur leur propre identité et leur patrie.
Lorsque l’on arrive à cet extrême, comme on le dit dans les salles de jeux, rien ne va plus.
POUR EN SAVOIR PLUS : je vous propose de télécharger, ICI, mon dossier, défaire Platon. Je remets en question Platon et Socrate.
Note : je vous propose quelques définitions du terme hubris.
Larousse
1. Littéraire. Outrance dans le comportement inspirée par l’orgueil ; démesure : Journalistes se défiant de l’hubris.
2. Chez les Grecs, tout ce qui, dans la conduite de l’homme, est considéré par les dieux comme démesure, orgueil, et devant appeler leur vengeance.
Autre dictionnaire :
Soutenu : Ivresse de la démesure provoquée par l’orgueil, par la passion et jugée répréhensible.
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